L'investissement économique, véritable cheval de bataille de la politique israélienne et le nerf de la guerre de l'Etat Hébreu, qui consacrent d'ailleurs beaucoup d'énergie et de ressources financières pour assurer sa présence dans le continent Africain. Le Premier ministre Israélien Benyamin Netanyahu, a profité de l'occasion de la visite du Premier ministre Ethiopien, Haile Mariam Desalgn, en Israël, pour afficher les ambitions israéliennes en Afrique. Ainsi après l'Afrique de l'Ouest, le dirigeant israélien met le paquet en Afrique de l'Est également, et plus précisément en Ethiopie. La signature d'une vingtaine d'accords de coopération avec Addis-Abeba en est l'illustration. Touchant divers domaines de la coopération bilatérale, ces accords signés par le Premier ministre israélien et son homologue Ethiopien, prévoient d'ancrer solidement le partenariat entre Tel Aviv et Addis-Abeba. Les accords portent essentiellement sur les secteurs de l'eau, l'agriculture, l'irrigation, la sécurité, et sont destinés à baliser le terrain pour de prochains partenariats plus ambitieux. Rappelons que le Premier ministre israélien s'était rendu en juin dernier à Monrovia où se tenait le sommet de la CEDEAO, la communauté Economique des Etats d'Afrique de l'Ouest, qui regroupait 15 Etats de la région en plus du Maroc pour renforcer les liens d'Israel avec les pays d'Afrique de l'Ouest. Cette percée sans précédent pour un dirigeant israélien en Afrique, a particulièrement attiré l'attention au niveau international. Les observateurs voient dans les initiatives du Netanyahu une stratégie visant à infléchir la tendance des pays africains qui votent contre l'Etat hébreux au sein des organismes de l'ONU. Cet objectif ambitieux de netanyahu est néanmoins loin d'être à portée de main, estiment les observateurs, rappelant que l'Algérie et de nombreux autres pays africains n'entretiennent pas encore de relations avec Israël.