La cour de Tiaret vient de rendre public son verdict à l'adresse de Mr Derrouiche Kadda, P/APC de la commune de Takhemaret en l'innocentant de la condamnation d'un an de prison ferme assorti de 20 millions de centimes, dont il a été l'objet par le tribunal de première instance de Sougueur. A l'époque des faits, les griefs qui ont été retenus à son encontre étaient :procédures de gestion contraire au code des marchés publics et abus d'autorité relatifs à des conventions tenues avec certaines entreprises concernant la dotation des cantines scolaires en denrées alimentaires ainsi que la réalisation d'un mur d'enceinte d'une école à Takhemaret centre, apprend-on auprès de sources généralement bien informées. Notons, que ce verdict a mis à nu les auteurs de la lettre anonyme dont a été, auparavant destinataire le tribunal de Frenda, puis le tribunal de Sougueur compétent pour ce genre d'affaires concernant les maires. En ce sens, une enquête a été ouverte et le P/APC a été présenté à plusieurs reprises devant le magistrat-instructeur, près le tribunal de Sougueur, qui après deux séances d'instructions, a condamné le maire en question à une année de prison ferme et 20 millions d'amende. Par ailleurs, ce dimanche 2 juillet 2017 sera gravé dans la conscience de la commune de Takhemaret où le domicile du maire a connu un engouement sans rival où l'on a vu des dizaines de citoyens affluer vers le domicile de ce dernier pour le féliciter de son innocence bien méritée. Contacté par nos soins, le maire nous dira qu'il a confiance en la justice de son pays et qu'il compte se présenter aux prochaines élections si son parti approuve sa participation aux élections tout en rappelant que le Maire de Takhemaret fait partie de la composante du F.N.A. Ce dernier a ajouté que toutes les charges judiciaires seront satisfaites par le trésor public en nous soulignant, qu'actuellement, il ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire et qu'il ne compte poursuivre personne pour diffamation. Pour simple rappel, les lettres anonymes et à plusieurs occasions ont secoué la mairie et ont été sources de dysfonctionnements ayant gêné la dynamique de la gestion de cette collectivité ou presque 3 élus ont jeté l'éponge après avoir été ciblés par les normes de l'article 43 qui stipule l'exclusion de tout élu ayant fait l'objet d'une condamnation.