Depuis fort longtemps et contrairement aux autres villes et localités de la région, Ain Djouhar petite et paisible localité, sise au pied d'une hallucinante chaîne montagneuse, relevant de la Daïra de Mérine, 70 km au sud de Sidi Bel Abbès demeure à nos jours coupée du reste du monde du fait qu'elle serait située, dit-on, dans ce qu'on appelle "une zone blanche'',dépourvue de réseau mobile. Nous nous sentons toujours mal à l'idée de ne pas être joignables sur nos téléphones mobiles et contrairement aux villes et localités avoisinantes, notre village est particulièrement négligé en matière de téléphonie mobile, diront des habitants, rencontrés lors d'une veillée religieuse organisée vendredi dernier, et d'ajouter: ‘'A maintes reprises, les 04 Walis qui se sont succédés à la tête de la wilaya de Sidi Bel Abbès, de 2004 à 2016 ,ont pourtant recommandé aux élus et responsables locaux de faire équiper la localité en téléphonie mobile, en concluant un accord avec l'un des opérateurs téléphoniques, Mobilis, Ooredoo ou Djezzy ,mais en vain...." Voyant que la grande majorité de la population est en colère et se trouve en retard, le maire de Oued Taourira, a-t-on appris, s'est bien engagé à faire couvrir la zone d'un réseau et notamment Mobilis. "Je viens de m'adresser aux responsables de la direction régionale de Mobilis sise à Oran, a lancé Mr.Douma; et ils nous ont exhortés à procéder immédiatement à l'extension du réseau électrique pour qu'ils puissent installer ensuite une antenne de réception sur l'un des sommets montagneux entourant Ain Djouhar. C'est une question de quelques jours seulement, a-t-il conclu.