La possibilité que l'actuel chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, de se porter candidat à sa propre succession, pour briguer un cinquième mandat lors de la présidentielle 2019, « n'est pas à exclure » affirme un rapport parlementaire français. Daté du 27 juillet dernier, ce rapport de 43 pages rédigé par des sénateurs français prédit un cinquième mandat pour Bouteflika pour des raisons sécuritaires liées à une certaine réserve à l'égard du « Printemps arabe », dont le pouvoir algérien n'a cessé de souligner les risques en rappelant le souvenir de la guerre civile qui a frappé le pays dans les années quatre-vingt-dix. Les rédacteurs du rapport estiment également que la richesse relative du pays via ses réserves énergétiques a longtemps permis la paix sociale et jouir également d'une indépendance financière , qui l'épargne au recours à l'endettement extérieur. C'est dans ce contexte qu'il apparaît clair que « Abdelaziz Bouteflika, âgé de 80 ans, dispose d'une réelle légitimité, acquise notamment à l'issue de la décennie noire » et « l'hypothèse d'une candidature à un cinquième mandat en 2019 n'est pas exclue » selon les auteurs du rapport