La petite paisible ville d'Oureah qui avait prêté il y a quelques années son boulevard principal à l'immense flux de circulation de la RN11 reliant Oran à Mostaganem, en raison des travaux de la trémie réalisée sur la voie express, n'a jamais revu les responsables des Travaux Publics se pencher sur tous les dégâts occasionnés à cette artère. Depuis le temps de l'achèvement de cette infrastructure, ladite voix express fut bien rouverte à la circulation au grand bonheur des usagers. Mais la principale route du village qui s'est vue éventrée de par les milliers de nids de poules et autres grands trous béants sous l'impulsion du trafic des grands lourds notamment, n'a pas changé d'un iota. Si ce n'est pas le pire qu'elle a encore subi à l'ombre des pluies qui ont travaillé ces crevasses de plus belle. Un état de fait qui n'est pas sans se répercuter sur l'état des véhicules des autochtones qui n'ont depuis plus de 3 ans que leurs invocations ou adjurations à l'égard de tout l'oubli qui leur est accordé de par les responsables de cette situation qui ne dit pas son nom. Pis encore, il y a de cela plus d'un mois et demi, plusieurs énormes cavités de la taille d'un tombeau se sont vues formées çà et là en plein boulevard, néanmoins sans déranger aucunement la léthargie des élus de la commune de Mazagran. Et lorsqu'enfin ces responsables se sont manifestés, c'était pour jeter quelques brouettes de terre et de sable qui ont été de nouveau englouties par ces énormes cavités. Cavités, lesquelles continuent de causer le malheur de plusieurs automobilistes ayant fini de plonger leurs véhicules dans ces gigantesques trous. L'exemple d'un automobiliste étranger à la région qui au tournant, en s'engageant sur ce boulevard, a fini par enfoncer sa Renault Mégane de plein fouet dans un trou d'une largeur de prêt de deux mètres sur une profondeur de 60 centimètres approximativement. Le chauffeur n'était ni ivre ni sous l'effet d'une quelconque drogue. L'inconscience n'est autre qu'au camp de nos responsables de la mairie et de la voirie qui n'avaient même pas pris la peine de signaler ces tombeaux emménagés à même la route. Et dire que nous autres usagers payons bien le prix fort de la vignette ! Grrr...