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UNE VILLE, UNE HISTOIRE : Oued-Rhiou, Inkerman et la rivière du fantôme
Publié dans Réflexion le 04 - 11 - 2017

Nommée pendant la colonisation française Inkerman en souvenir de la bataille d'Inkerman en Crimée, en 1854, où les zouaves et tirailleurs engagés dans l'armée française furent si remarqués, Oued Rhiou qui tire son nom de « oued « (rivière) et de arhiou (fantôme en berbère) est la deuxième ville de la wilaya de Relizane en Algérie.
Elle a été la Capitale de la plaine du bas-Cheliff, très réputée pour la qualité de ses melons. La vallée resta instable jusqu'au XVI siècle. L'an 1701, des combats entre turcs et marocains eurent lieu et l'armée du sultan Moulay Ismail succomba. Les turcs ont toujours déplacé les tribus pour s'assurer la domination du pays. Ils eurent l'art de diviser pour régner. La vallée du bas-Cheliff devait connaitre de nouveaux bouleversements. En 1843 la ville fut dégagée par les troupes du général Gentil qui opérait sur Djidiouia (Saint Aimé) de l'étau des révoltés animés par le Cheikh Boumaaza (Bou maza), un chérif d'arch. Khouidem qui avait appelé à la guerre sainte contre les français Centre créé le 28 janvier 1870 dans le département Oran et rattachée en 1958 au nouveau département de Mostaganem. Dans son décret, l'empereur Napoléon III déclare que sur les deux mille quatre cents hectares de terres réservées à l'exploitation agricole, la moitié des lots sera attribué aux fils de colons et l'autre moitié sera réservée à l'immigration. L'existence est très dure pour ces gens qui, malgré paludisme, bêtes sauvages, climat pénible et environnement peu sûr dû à quelques bandits, défrichent, bâtissent et cultivent. Peu à peu, le village prend forme. D'autres colons arrivent et remplacent ceux qui sont morts à la tâche. A l'époque où fut créé le village, la population indigène était faible dans cette région. Elle aussi avait eu à souffrir d'épouvantables famines, de fièvres, de maladies endémiques et aussi de pillards. Ces derniers furent détruits par l'armée dans les années qui suivirent la conquête. Cette population, peu à peu, vient s'installer aux abords du village pour bénéficier non seulement de travail mais aussi de soins médicaux et de la possibilité de scolariser les enfants. A l'école se côtoient donc les enfants des colons et quelques enfants des autochtones. L'Administration se met en place : création d'une Justice de Paix, d'un bureau d'enregistrement et du timbre, de la Poste et du Télégraphe, d'une Gendarmerie, d'un Centre des Contributions diverses (chargé de percevoir les impôts) et même d'une prison. Malgré le forage de plusieurs puits, les besoins en eau, surtout potable, se faisaient sentir. L'eau courante est rare dans la région mais les plis du terrain renferment des sources et l'une d'entre elles est captée dans le Grigra et amenée au village par le Génie. De nouveaux bâtiments se construisent, une église est édifiée. La ligne de chemin de fer Alger - Oran qui fonctionne depuis 1873, et qui s'arrête au village, est de plus en plus empruntée.

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