Le tribunal criminel, près la cour de Mascara, a prononcé dans la journée d'avant-hier, une lourde sentence de 12 ans de réclusion criminelle à l'encontre de l'inculpé le dénommé (J.H) âgé de 28 ans après avoir été reconnu coupable de coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans l'intention de la donner. La genèse de cette triste affaire remonte à la date fatidique du 27 juin de l'année dernière, laquelle le vieux père du mis en cause a été victime d'une agression perpétrée par son fils ainé. L'agression en question est survenue dans la région « d'el Jbabra » à la commune de « Metmour » et s'est déroulée sous l'œil réprobateur du fils cadet, (le mis en cause). Ce dernier interféra brusquement pour délivrer son vieux père sans défense et sans force du courroux du fils ainé, alors déterre une grosse pierre et la balance puissamment tout droit par derrière de son frère (agresseur), pour le toucher à la nuque. Le coup était fatal qu'il provoqua une hémorragie interne, ce qui a nécessité un transfert d'urgence du blessé vers l'hôpital universitaire d'Oran, pour rendre l'âme quelques jours après un long coma. A la grande désolation, cette famille s'est doublement meurtrie d'avoir perdu deux fils, l'un arraché par la cruauté de la mort, et l'autre par l'acte condamnable qui va l'entrainer à l'intérieur d'une cellule. Au cours du procès, qui s'est déroulé avant-hier, le mis en cause a déclaré n'avoir eu aucune intention de tuer son frère, mais seulement avoir voulu lui faire peur pour l'éloigner de son père. L'inculpé a déclaré devant le tribunal que son frère n'avait aucun sentiment de pitié envers son père et avait l'habitude de le bastonner. Quant à la défense de l'inculpé a axé sa plaidoirie sur les déclarations de son mandant « n'avoir eu aucune intention de tuer son frère » pour demander au tribunal de requalifier le délit en « défense légitime ». Quant au représentant du parquet général a qualifié le geste de l'inculpé d'acte criminel et requis la peine de 15 ans de réclusion criminelle. Quant à l'épouse de la victime, s'est abstenue sur sa première déposition à l'encontre de l'inculpée, néanmoins sa requête fut rejetée par le tribunal criminel du fait qu'elle est revenue sur sa plainte auparavant.