L'affaire de la mort de Hamza Hadjouti, le gendre du commandant Azzedine, fait polémique. Tandis que son épouse, Fifi Hadjouti, accuse les services de sécurité d'avoir assassiné son époux, des sources sécuritaires informées affirment que c'est lui-même qui s'est donné la mort en utilisant sa propre arme pour éviter la prison. Après la lettre du commandant Azzedine, adressée à la presse nationale, dans laquelle, il alerte les autorités sur la disparition de son gendre Hamza Hadjouti , sa fille Fifi Hadjouti, se manifeste à son tour et accuse les services de sécurité d'avoir «kidnappé et assassiné son époux» dans un témoignage accordé au site AlgériePart. «Nous avons été interceptés par 20 individus qui se sont présentés comme des agents de la police judiciaire. Ils m'ont rassurée en me faisant croire qu'ils vont uniquement interroger mon mari et il sera libéré» raconte la Fifi Hadjouti. Convoquée par la brigade de gendarmerie de Bab-Djedid à Alger, samedi après-midi, elle apprend que son mari a mis fin à ses jours en se tirant une balle dans le ventre et sa dépouille se trouve à la morgue de l'hôpital Mustapha. » Si l'épouse du défunt insiste sur la version de l'assassinat, les sources sécuritaires affirment que Hamza Hadjouti s'est suicidé. Les mêmes sources assurent que Hamza Hadjouti , le gendre du commandant Azzedine s'est donné la mort en utilisant sa propre arme. Il s'est tiré une balle alors qu'il était dans le véhicule à l'approche du siège des services de sécurité en charge de l'enquête sur une série d'affaires d'escroquerie et de trafic d'influence dans lesquelles le concerné était impliqué. Pris à la gorge par les nombreuses affaires qui allaient le conduire inéluctablement en prison, Hamza Hadjouti a préféré mettre fin à sa vie, concluent les sources. Contrairement à ce qui a été rapporté par son épouse, Hamza Hadjouti n'a pas été torturé ni battu par les services de sécurité. Ces derniers ont voulu uniquement l'interroger à propos de son implication dans une grosse affaire d'escroquerie dont le montant avoisine les 400 milliards de centimes, détaillent les mêmes sources. La genèse de l'affaire d'escroquerie, dont le tribunal correctionnel de Chéraga avait condamné pour « escroquerie, faux et usage de faux et faux et émission de chèques sans provision », le commandant Azzedine et son gendre Hamza Hadjouti à deux ans de prison ferme, sa fille à six mois de prison ferme, et ordonnant au plan civil la restitution des sommes extorquées aux victimes, fait suite à la plainte de la famille Boubnider qui est allée jusqu'à solliciter l'intervention du président Bouteflika lui demandant de «faire respecter les lois de la République» pour la restitution de ses 30 milliards de centimes escroqués par Hamza Hadjouti.