Le transport urbain des voyageurs dans la wilaya d'Oran se débat dans plusieurs problèmes, qui font que les voyageurs n'effectuent pas leurs déplacements dans de très bonnes conditions. Les causes de cette situation peu reluisante sont multiples à l'exemple du mauvais état des routes, de l'anarchie qui caractérise ce secteur, des comportements condamnables de certains transporteurs, de la situation du parc roulant et la vétusté des véhicules, l'état des routes d'El Bahia Wahran prête à l'inquiétude la RN 11 reliant Oran à Mostaganem qui est la plus dense en circulation, se trouve dégradée et par endroits l'on remarque des affaissements, des bosses, des nids de poule et des décapages ce qui rend la circulation difficile et lente par moments. Nonobstant quelques travaux de bitumage dans quelques agglomérations à l'image de Gdyel, cette route demeure dans d'autres localités presque impraticables. Il y a également le nombre excessif de ralentisseurs dans les quelques localités que l'on traverse. Mais sincèrement l'anarchie est le maître mot. Pour toutes ces raisons, les transporteurs s'inquiètent énormément pour leurs véhicules qui prennent de sérieux coups et sont de ce fait exposés à la dégradation précoce, c'est pour cela que le temps aussi que prend le trajet pour un voyageur comme pour un transporteur se trouve quelque peu prolongé. A ce problème d'ordre structurel s'ajoute l'anarchie dans laquelle baigne ce secteur. Des lignes se trouvent saturées alors que d'autres peinent à compter du moins cinq transporteurs. Des stations facultatives sont crées par des transporteurs alors que d'autres qui sont ouvertes par des collectivités locales, continuent à être superbement ignorées. L'absence d'agents régulateurs crée des frictions, des tensions voire de rixes entre transporteurs et ce, pour une question de timing d'espace de stationnement et de chargement de voyageurs. Quelques uns n'hésitent pas à faire littéralement la chasse au voyageur dans le secteur où ils ne sont pas autorisés, il en résulte des conflits et un malaise au sein de la corporation. Les comportements de certains transporteurs n'encouragent guère ce secteur qui est déjà en mauvaises postures. Il arrive que quelques uns, ignorent sciemment les arrêts alors qu'ils sont obligatoires. Par ailleurs, des dizaines d'arrêts facultatifs agaçants pour les usagers, comme l'arrêt de la place du 1er novembre est grillé par certains transporteurs peu scrupuleux et sans vergogne, il y a aussi la non distribution de tickets aux usagers sur certains tronçons. Le plus curieux, c'est que ces derniers ne les réclament pas aux receveurs, ignorant de ce fait que ces titres de voyage sont des gages pour leur assurance si un accident se produisait. Cependant à l'approche d'un barrage des forces de sécurité, ces personnes commencent à distribuer les tickets aux voyageurs de peur de se faire retirer le permis de conduire. Autres tracasseries qui se rapportent en taux arrêts facultatifs qui se compte par dizaines. Rien que pour le trajet, Hassi Ameur, ou Hassi Ben Ockba, 10 et 15 kilomètres, les bus font des dizaines de haltes exaspérantes pour les usagers. Alors que ce trajet est normalement. Fait en 20 minutes avec ses arrêts, il prend plus d'une demie heure pour les travailleurs, il est impossible d'être ponctuel, tellement le temps que prend le trajet d'une localité à une autre est très aléatoire et surtout de plus en plus long. Autre comportement négatif, le bourrage des bus et des fourgons, est devenu intolérables pour les usagers, qui sont entassés comme des sardines. Ceux qui voyagent debout payent voyage. Le parc roulant de transport public est devenu archaïque dans quelques localités. Alors que la direction du transport de la wilaya d'Oran avait interdit l'usage de fourgon de 9 places, ou ceux qui sont appelés communément G5, il se trouve que ces derniers continuent à être utilisés malgré leur vétusté et les dangers qu'ils font encourir aux usagers.