Le directeur général de la population et des réformes hospitalières a déclaré ce matin lors d'un entretien accordé à une télévision privée, que ses services ont recensé en 2017, 42 millions et 400 000 Algériens. L'accroissement de la population a atteint donc les 900.000 personnes en une année. La hausse démographique a atteint 2.2% selon l'Algérie presse service. En juillet 2016 l'Algérie comptait 40.836 d'habitants d'après la même source. Dans la même interview il avait affirmé que la moyenne d'âge de mortalité des Algériens est de 77.5 ans. Cette moyenne est alors passée de 71.5 ans 2010 à 77.5 ans en 2017. Il est à rappeler que l'office national des statistiques (ONS) avait indiqué qu'au 1er juillet 2016, la population était à 40,836 millions de personnes, soit un accroissement de 886.000 personnes par rapport à juillet 2015, correspondant à un taux d'accroissement naturel de 2,17%. Cette augmentation, explique l'office des statistiques, est imputée à une combinaison de la hausse des naissances et d'une diminution du nombre des décès. Selon les pronostics de l'ONS, sous l'hypothèse que le rythme de croissance de l'année 2016 se maintiendrait pour l'année 2017, la population résidente totale atteindrait 42,2 millions au 1er janvier 2018. Dans son analyse de la situation démographique du pays, l'ONS observe que l'année 2016 avait été marquée par une "augmentation conséquente" du volume des naissances vivantes qui a dépassé, pour la troisième année consécutive, le seuil d'un (1) million de naissances. Par contre, l'année 2016 a connu une baisse du volume des décès et un fléchissement "assez significatif" du taux de mortalité infantile ainsi qu'un recul "relativement significatif" du nombre de mariages contractés. Aussi et sous l'hypothèse d'atteindre un indice conjoncturel de fécondité de 2,4 enfants/femme et d'une espérance de vie à la naissance de 81 ans pour les hommes et de 83 ans pour les femmes, la population résidente en Algérie atteindra 44,191 millions en 2020, 44,907 millions en 2025 et 51,026 millions à l'horizon 2030. L'année 2016 a été marquée par l'enregistrement de 1,067 million de naissances vivantes auprès des services de l'état civil, soit une moyenne de l'ordre de 2.900 naissances vivantes par jour, fait savoir l'ONS. "C'est la troisième année consécutive où le volume de naissances dépasse le seuil d'un (1) million. La répartition de ces naissances par sexe exprimée par le rapport de masculinité donne 104 garçons pour 100 filles", relève-t-il. En volume, les naissances ont connu une augmentation de 27.000 naissances entre 2015 et 2016, soit un accroissement relatif de 2,6%. Par ailleurs, l'indice conjoncturel de fécondité a connu une stagnation par rapport au niveau observé en 2015, avec un niveau de 3,1 enfants par femme.