De la plume au clavier en ces temps de gadgets électroniques, force est de constater tout le parcours qu'a franchi le journalisme en tant que métier à l'ombre et à la lumière de toute autre évolution faisant elle aussi pour sa part chemin dans la presse. De quoi marquer l'événement par cette journée certes comme bien d'autres, mais qui a l'exception peut-être d'un rendez-vous pour marquer d'abord le point mais aussi pour tâter le pouls de la corporation tout comme rappeler les principes fondamentaux de la liberté de presse et souligner le fragile équilibre entre ces principes et les réalités bien souvent désastreuses que vivent les femmes et les hommes de médias, dans l'accomplissement de leur mission. Un jour à l'avance du 3 mai marqué par le 25e anniversaire de la Journée mondiale de la presse, l'association des journalistes et des correspondants de la presse de Mostaganem n'a pas omis hier, de joindre l'utile à l'agréable pour marquer une halte, le temps d'une rencontre, de conférences et de débats autour de ce que l'on appelle l'on ne sait justement ou par euphémisme le quatrième pouvoir. A cet égard précis devant le parterre de présents parmi les hommes et les femmes de la corporation ainsi qu'un beau monde d'étudiants spécialisés en la matière, Mr Belhakem Mustapha le recteur de l'Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, a axé son intervention sur la mutation que connait la presse en raison de toute l'évolution de la technologie, bien que le professeur estime toutefois, tout comme Mr Abdelachou Abdelkrim, président de l'association, que le journalisme reste à jamais lié à l'idée, au verbe et donc ne peut sortir de sa peau ni de sa raison. Quant au professeur Belil Mohamed de l'université de Tiaret, la presse algérienne doit non seulement évoluer avec l'avance qui marque le développement tous azimuts, seulement avec des gardes fous pour la continuité de la pérennité du droit de chacun des partenaires de la presse entre citoyen et institution. Alors que Mr Belhamideche Belkacem, le directeur de ‘'Réflexion'', a préféré mettre en relief les avantages et les inconvénients qui marquent la vie du journaliste, non sans faire un ricochet au sujet de la relation presse-pouvoir, et le manque de communication, parfois toute l'absence de l'institution du gouvernement.