La paroi rocheuse de la Corniche inférieure, qui a fait l'objet initialement d'opérations de confortement, constitue un réel danger pour les usagers de cet important axe routier qui relie Oran à la Corniche-ouest. L'opération est confiée à une société française spécialisée dans les travaux de «haute-voltige», pour une période de 16 mois. Le massif rocheux de la corniche oranaise reliant Mers El Kébir et Oran sur une distance de 5 km fait l'objet, selon des sources de la direction des travaux publics, en prévision des grandes pluies de l'hiver, d'une opération de renforcement pour une enveloppe budgétaire estimée à 614 millions de dinars (61,4 milliards de centimes). L'opération, confiée à une société française spécialisée dans les travaux de «haute-voltige» et qui fait appel à deux équipes d'une trentaine de spécialistes dans l'alpinisme et l'escalade des façades rocheuses, s'étalera sur une période de 16 mois. Par ailleurs, les travaux de la 2ème tranche du confortement de la falaise longeant la RN 2 sont en phase d'achèvement. Le projet sera livré, avant le début de la saison estivale, a-t-on appris d'une source proche du dossier. La 1re tranche des travaux de confortement du massif rocheux de la Corniche oranaise, qui consiste en l'injection d'une couche de béton et la fixation d'ancrages sur la paroi rocheuse, a été achevée. Une grande partie du massif allant du lieu-dit ‘Monte-Cristo' jusqu'au tunnel de Mers El Kébir a été couverte d'un béton spécial, a-t-on constaté sur place. Des sources proches de la direction des Travaux publics affirment que les travaux avancent à un rythme soutenu, en vue de livrer le projet, avant la saison estivale 2018. Cette phase d'injection de la couche de béton sera suivie par la pose d'un grillage non oxydable pour éviter tout éboulement de rochers. Il est, également, utile de rappeler, à ce sujet, que deux opérations similaires avaient été lancées, auparavant, la Corniche supérieure attend toujours son projet de confortement. Les usagers de cette route ont lancé plusieurs appels aux responsables, à propos des dangers imminents qui s'identifient à travers les chutes de gros blocs de pierre, notamment, en période hivernale. En effet, à maintes reprises, des automobilistes ont fait état de chutes de gros blocs ainsi que des grappes de cailloux, de la montagne Murdjadjo, longeant, partiellement, cet axe routier, nouvellement restauré, notamment sur le territoire d'Aïn El-Turck. L'installation d'un filet de protection s'avère plus que nécessaire pour éviter toute fâcheuse éventualité aux graves conséquences sur les automobilistes qui empruntent, régulièrement cette route.