L'ambassadeur du Vietnam, qui connait un développement économique rapide, avec une croissance supérieure à 6 % ces quatre dernières années et qui a atteint 6,8 % en 2017 (PIB d'environ 225 Mds USD en 2017), n'est pas allé de main morte devant les opérateurs économiques de Mostaganem, pour présenter son pays aujourd'hui en pleine mutation , afin d'insister sur l'importance de la politique de modernisation et de libéralisation qui lui est à l'origine d'un impressionnant décollage économique lui valant le sobriquet de « petit dragon ». Pays ami à l'Algérie par excellence historique, lui qui est resté 80 ans sous l'occupation française, mais aussi et surtout le premier pays à reconnaître le gouvernement algérien en 1958 avant d'établir des relations diplomatiques avec l'Algérie en octobre 1962, le Vietnam considère aujourd'hui l'Algérie en tant que son troisième pays d'exportation. Ce qui a mis bien à l'aise son excellence l'Ambassadeur du Vietnam Pham Quoc Tru accompagné de son conseiller commercial M. Haong Duc Nhuan lors de la rencontre organisée par La Chambre de Commerce et d'Industrie Dahra de la wilaya de Mostaganem en présence de messieurs le Président M. Bezzaouech et le Directeur M. Belkhous ainsi que l'attaché du Cabinet de la wilaya, outre une large palette d'opérateurs économiques privés activant dans la région. Evénement ayant pour objectif essentiel de favoriser le développement économique bilatéral, diversifier les relations partenariales et surtout de promouvoir les échanges entre les deux pays. Il offre également un espace de rencontres «B to B» aux entreprises des deux pays dans des domaines aussi divers que le pétrole, la construction et les travaux publics entre autres créneaux. C'est aussi une opportunité pour explorer davantage de pertinence de coopération économique tous azimuts surtout en matière d'exportations algériennes de légumes et de fruits, dont notamment les dattes algériennes. Leur exportation a été, selon un conférencier (qui a regretté que ce produit algérien «phare» (hormis les hydrocarbures), «longtemps bloqué par la bureaucratie qui exigeait moult autorisations de divers ministères algériens et vietnamiens». Outre la technologie, et bien d'autres secteurs d'activités à forte valeur ajoutée, la pêche et l'agriculture, ont été décortiqués de part et d'autre, comme ayant de fortes perspectives de coopération.