Le candidat malheureux des élections présidentielles de 2004-2014, inaugure le début de sa campagne électorale pour les prochaines présidentielles de 2019, une campagne marquée par un brouillage de certains candidats qui alimentent encore les rumeurs de l'affaire cocaïne gâte et leurs parcours dans l'immobilier et les affaires sales arrosent encore le vase des scandales du Bouchi et dont les noms de quelques-uns d'entre eux figurent dans la liste d'attente du roi de la Coke , qui avec leurs déclarations fantoches débordent et sèment le désordre dans la scène politique, traumatisée par le séisme des limogeages et des arrestations qui risquent d'emporter certains de ces présidentiables ! Si les électeurs sont influencés par les enquêtes de l'affaire de la drogue, ils voteront encore l'actuel Président qui a décidé de mettre à nu tous ceux qui ont tenté de propulser l'Algérie dans la marée de l'argent sale et qui ont mangé du pain des oligarques, faux milliardaires qui se sont emparés du pouvoir économique. Le candidat de l'opposition programmé pour devenir Président, le chouchou des partis islamistes et des journalistes de la presse étrangère, appelé l'homme de la transition qui pendant quelques mois est devenu omniprésent sur les colonnes des médias français, s'enlise dans son nouveau costume de Président et s'embarque dans la barque de la campagne électorale avant l'heure. Cette campagne dominée aussi par la relation incestueuse entre la politique et le monde des affaires et le mariage fatal entre les partis islamistes et les laïcs pour enfanter cette hypocrisie politicienne proclamait naguère le candidat Benflis, comme l'homme de la situation. Les affaires qui touchent les soi-disant politico -démocratiques et les politico-islamistes Mokri, Amara et consorts ainsi que le poids de l'argent et du lobbying dans cette campagne présidentielle à l'exemple du candidat de Rebrab ou lui-même, laissent les algériens méfiants des politiciens. Personne ne peut nier que ces politiciens déconnectés de la base et qui font semblant d'ignorer l'appel de la société étaient là il y'a quelques années responsables au sein du pouvoir, premiers ministres et ministres et ils ont une part de responsabilité avec l'actuel pouvoir qu'ils attaquent aujourd'hui avec férocité. Aujourd'hui personne n'ose défendre la viande de Kamel EL-Bouchi, ou l'ex-patron de la police ou El Khalifa, parce qu'ils ont tous gouté à cette viande et voyagé dans les avions de Rafik Abdelmoumen. Aujourd'hui ces candidats de l'opposition, de peur d'affronter le candidat Abdel Aziz Bouteflika qui n'a pas encore émis le souhait de se présenter, ils veulent impliquer le général major dans la politique, mais l'armée comme on la connait, une institution apolitique, ne fera pas de Benflis ou de Mokri un ‘'Président". Le char n'est pas là pour vous porter sur son dos au Mouradia mais il est là pour la pure et simple mission préserver l'unité et la stabilité du pays ...Circulez ! Il n'y a rien à voir.