Les migrants algériens (harraga), de plus en plus nombreux, affluent sur les côtes espagnoles. Hier, la presse espagnole rendait compte de l'arrivée de cinq embarcation de fortune interceptées par la Guardia Civile prés des côtes carthaginoises. A leurs bords pas moins de 59 hommes, des Algériens, dont au moins trois mineurs, rapporte-t-on de même source. Les services de la croix rouge qui chapeautent les opérations de secours craignent que l'affluence ne déborde les capacités d'accueil de cette petite ville au Sud d'Alicante. La "Cruz Roja" demande d'ores et déjà aux autorités espagnoles d'ouvrir aux "réfugiés" les services de l'hôpital naval. La persistance du beau temps, encouragerait, ces migrants de tenter, l'aventure européenne au péril de leurs vies et fait craindre une vague d'arrivées sans précédents cet automne sur les cotes espagnoles. Dans la Tribuna de Cartagena, et sous le titre, Carthagène, nouvelle capitale de l'Algérie, le journaliste attire l'attention sur le manque de capacités d'accueil et de l'affluence de plus en plus nombreuse en dépit des décisions d'expulsion quel leur signifie la justice espagnole. Selon la presse locale, il s'agit de la deuxième opération de sauvetage menée cette semaine dans la région. Lundi dernier, la Gauardia Civile avait intercepté un bateau avec neuf immigrants sur la plage de Ballast, à Portman. Tous, affirme-t-on étaient des hommes d'origine algérienne et avaient été arrêtés à leurs débarquements. Mis a part les mineurs, la police nationale espagnole présentera les migrants à la justice dan un délai maximum de 72 heures. Celle-ci mettra ordonnera leurs expulsions pour entrée illégale en d'Espagne.