Rien ne semble aller pour le mieux à la municipalité d'Ain El Turk depuis le mois d'octobre dernier, les 19 élus, que compte le conseil communal dont 17 élus du FLN et 02 élus du RND demeurent dans l'expectative, du fait que les 12 membres du parti FLN ne tiennent a travailler avec le maire et menacent de démissionner. Ces derniers ne veulent collaborer avec le maire, M. Semara Abdenour depuis la fin du mois d'octobre pour des motifs de mauvaise gestion et plus particulièrement pour le monopole t de prise de décisions unilatérale, selon leurs déclarations . Depuis, cette commune est bloquée sans aucune délibération, à l'image du budget supplémentaire d'un montant de 92 milliards de centimes qui a fait l'objet de rejet par les 12 membres de l'opposition, au cours du mois dernier. Face à cette situation qui perdure, une commission de la DRAG à été dépêchée par le wali d'Oran à l'APC de Ain El Turk pour enquêter sur les faits réels de ce blocage. Cette dernière tente de mettre un terme au bocage de cette APC, et ce, conformément aux instructions strictes du wali, a-t-on appris hier de sources proches de la commune. Le DRAG a insisté pour le rétablissement de l'ordre au sein de cette APC en fixant un délai jusqu'à la fin de cette semaine. Dans le cas contraire, la wilaya se réserve le droit de prendre des mesures coercitives. Lassés d'attendre que les élus et les pouvoirs publics prennent en charge leurs préoccupations, les résidents de la localité sont décidés de passer à la protestation pour se faire enfin entendre, selon la déclaration de l'un des citoyens rencontrés sur place. En effet, une véritable situation de déliquescence, inédite dans les annales, qui tend à s'embourber dans le pourrissement au fil des jours, prévaut au sein de l'APC d'Ain El Turk. Ce lamentable état de fait est à l'origine de la paralysie de la grande majorité des services, tandis que le reste peine à offrir un minimum de prestation. Devant cet état des faits qui perdure depuis une année, les douze membres de l'opposition menacent de démissionner en bloc avec le dépôt de leurs cartes professionnelles d'élus. Pour l'instant, les autorités ne font rien pour prendre en charge nos préoccupations. C'est pourquoi nous avons décidé de tenir cette action de protestation dans l'espoir de nous faire entendre», justifie un des élus.