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MOSTAGANEM : Si les sénatoriales m'étaient contées …
Publié dans Réflexion le 30 - 12 - 2018

Contrairement aux journées d'élections chômées et payées auxquelles prend part la population, le vote des sénatoriales tenu samedi à Mostaganem à l'instar des quatre coins du pays pour le renouvellement du tiers élu à la Chambre haute du Parlement, pouvait se qualifier de tout mais sauf du sceau de « journée chômée » à la vue de toute une agitation d'élus dont bien des acteurs devaient au moins payer de salées additions aux restaurants de la pêcherie notamment, pour ce qui est du vérifiable de l'argent de la « ch'kara ». S'il y a une conclusion à prendre à l'observation de la journée des sénatoriales, c'est celle de savoir que le monde n'appartient plus à ceux qui se lèvent tôt. Pour en effet un suffrage comme celui des cols blancs, qui n'a rien à voir avec les locales obligeant l'encadrement à y être dans les mairies dès les 6 heures du matin pour encore ouvrir les centres de vote avant l'heure ; là, c'est doucement le matin et pas trop vite le soir. Le scrutin ne commence qu'à 9 heures à travers 2 bureaux adaptés pour un corps électoral de 575 votants, dans l'enceinte de l'auguste assemblée de l'APW. Des visages crispés, d'autres détendus, certains souriants, beaucoup avec une cigarette au bec à rallumer une fois la précédente consumée, l'évènement n'est pas ordinaire pour beaucoup de gens comme certains qui pensent déjà à celles de 2022. L'hémicycle Zighout Youcef, les affaires allant avec leur train de vie et de business, chavire bien les têtes. Et à midi, l'on ne mange pas ces pourris plats froids causant jusqu'à des intoxications, comme l'on en voit dans les autres échéances locales. Les groupes se faisant et se défaisant, papotent dans un nuage de fumée. Les sujets ont une relation avec l'évènement des sénatoriales, avec les élus, les affaires, les secrets des uns, les promesses d'autres, les wait-and-see, les dernières nouvelles des commis de l'Etat, des officiers, des hommes aux chéquiers et bien d'autres enclins. Ici, le débat des uns et des autres, ne s'articulait pas autour des soucis du citoyen qui est à l'origine de leur présence à ce spécifique scrutin. Le cadre de vie, une meilleure mercantile, un meilleur quotidien, du boulot pour les harraga, une scolarité équitable pour tous les enfants, etc. Les interminables discussions autour de ce vote, se poursuivirent autour de tables où l'on mange assez bien et surtout à satiété. Les donnes des cinq candidats de Mostaganem messieurs Benchenni du FLN, Hamadouch Mansour du MPA, Snoussa Afif du RND, Menad Bendhiba du Infitah ainsi que Benmana El-Arbi comme dissident au parti d'Ouyahia, cassant le parti né moustachu pour faire entendre son opposition à Gacem Laid qui est à la tête du bureau de wilaya depuis 1999 ; sont autant d'attributs ayant fourni des indiscrétions aux discussions. Le RND s'est lancé dès les primaires en mauvaise posture par rapport au FLN dont Benchenni eut 168 voix contre 34 au profit de l'ancien député Taifour Benmoussa venant de l'aile des « correcteurs » avec tout de même 17 kasmas à l'appui. Le lièvre Hamadouch Mansour pour sa part, celui qui avait commencé avec le FLN mais sans réussir à percer peut être en raison de la machine-à-voter et son distributeur pas forcément automatique, avec un titre de professeur de maths, 2 mandats APW, 1 mandat P/APC de ouillis, a fini par embrasser le MPA mais non sans drainer pas mal de formations autour de lui, en raison de son expérience et sa droiture, disait-on. Beaucoup d'élus de formations de différents horizons l'ont soutenu pour la raison d'introduire la moralité et le sens de droiture dans le milieu de la politique, et de là, contrer ces personnes arrivant à des postes politiques en soudoyant les électeurs par tous les moyens, comme des postes de télévisions, des frigidaires, des moutons.
Souhaitons un nouveau sénateur probe
Il parait qu'à Mostaganem, il fut un temps où un ex-élu de l'APW aspirant au poste de sénateur n'a pas mieux trouver pour acheter des voix que le moyen d'offrir des têtes de moutons à ses électeurs, comme l'Aid el-Adha était aux portes. Pour le complément de la petite histoire que rappelait nombre d'élus à l'auteur autour d'un thé fumant aux cacahuètes, lors de la réception organisée pour festoyer sa victoire, une liste de tous les bénéficiaires de moutons ait été établie à l'entrée pour les refouler en tant que persona non grata. Pour revenir au sujet à travers le fil d'idées de cadeaux, certains élus parlent ouvertement de télés, de frigidaires, de cellulaires, mais aussi d'enveloppes contenant 70 mille dinars par élu influant, sans compter les principaux acteurs dont le prix de l'enveloppe s'est négocié à plus de 200 millions, histoire de maintenir la pression au sein de la formation politique. Cette vérité frappante de l'immixtion de l'argent n'ayant plus de couleur ni odeur dans les affaires politiques, fait aujourd'hui sortir beaucoup d'élus, même s'ils sont peu, de la règle du mutisme. Monsieur Karakache Bouziane l'un des élus ayant approuvé à être cité, ne va pas par 36 chemins pour dire basta à la chkara : « Nous souhaitions un candidat probe, intègre, pour mettre fin aux opportunistes, aux hommes d'affaires ayant infecté toute la sphère politique ».


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