Près d'un million. C'est le nombre de personnes qui avaient acquis en 2016 la nationalité d'un pays membre de l'Union européenne. Quelque 995 000 citoyens nés ailleurs étaient ainsi devenus européens, ou avaient acquis une deuxième nationalité européenne. Mais en 2017, ce chiffre a largement baissé, s'établissant à 825 000 personnes (-17% en un an), selon les données publiées mercredi par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne. Quant à la France, elle est en 11e place des taux de naturalisation. En 2017, parmi les gens ayant demandé une nationalité d'un pays membre, elle a été choisie plus volontiers par les Algériens (80,8% des Algériens devenus européens l'ont été via la nationalité française), les Tunisiens (56,1%), les Sénégalais (34,3%), les Marocains (24,6%), les Chinois (18,8%), les Turques (17,8%), les Russes (17%). Seuls 11,6% des Britanniques ayant acquis une deuxième nationalité, 8,3% des Colombiens et 4,7% des Syriens devenus européens l'ont été via l'acquisition de la nationalité française.