Le conseil national des enseignants de l'enseignement supérieur CNES a rejeté l'invitation du premier ministère pour participer aux consultations pour la formation du nouveau gouvernement affirme le CNES dans un communiqué. En effet, invité par le premier ministère pour participer aux consultations pour la formation du nouveau gouvernement, le CNES révèle avoir refusé l'offre du Gouvernement car » les conditions du dialogue ne sont pas réunies actuellement ». Le syndicat affirme qu'il a toujours été aux côtés du peuple algérien depuis le 22 février. « Notre place naturelle est parmi les rangs du peuple algérien pour défendre ses revendications et concrétiser ses ambitions légitimes », lit-on, d'ailleurs, dans un communiqué du CNES. Plusieurs organisations syndicales ont répondu par la négative à l'appel du gouvernement en vue de la formation de la nouvelle équipe. Pour rappel, les six syndicats autonomes du secteur de l'éducation nationale qui ont rejeté l'invitation du premier ministre Noureddine Bedoui au dialogue, dans le cadre de la nouvelle stratégie du pouvoir de sortie de la crise politique actuelle en Algérie. Il s'agit du Cnapest , Snapeste, UNPEF, SNTE et SATEF qui, dans un communiqué conjoint publié ce dimanche 17 mars 2019, ont indiqué que «suite à l'invitation du premier ministère de participer à une rencontre de concertations avec les syndicats de l'éducation, et suivant notre engagement et adhésion au mouvement populaire refusant les décisions contenues dans la lettre du président de la République d'une part, et d'autre part, le système en place qui feint de ne pas entendre les voix des millions d'algériens qui sont sortis lors des marches du vendredi 15 mars».