Le chef d'état-major de l'ANP, le général Gaïd Salah a déclaré, samedi, que la crise politique dans laquelle se trouve plongée, depuis plusieurs semaines, l'Algérie, ne pourrait trouver un début de solution qu'avec l'application des articles 7, 8 et 102 de la constitution. Commentant, dimanche, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, cette proposition du chef des armées, l'ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, rappelle que c'est parce que Gaïd Salah a finalement compris que la rue était contre cette idée et que le Conseil constitutionnel n'a pas répondu « assez rapidement », qu'il a décidé de se référer aux articles 7 et 8 édictant que la souveraineté revient au peuple et que celui-ci possède les capacités constitutionnelles pour gérer ses institutions. Commentant, par ailleurs, les appels répétés des manifestants à la démission du président Bouteflika, l'ancien chef du gouvernement considère cette idée dépassée, parce que, souligne-t-il, « il n'est plus président de la république compte tenu de son état de santé ».