La sénatrice Zahra Guerrab, nommée dans le cadre du tiers présidentiel, a annoncé sa démission du Conseil de la nation, « en guise de soutien au mouvement populaire qui réclame le changement radical », a indiqué Mme. Guerrab ce jeudi dans un communiqué. La sénatrice a fait savoir que sa démission de la chambre haute du Parlement faisait suite à « la démission de la personne à l'origine de sa nomination, en l'occurence l'ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika et la réunion du Parlement, siégeant en chambres réunies, ayant pris acte de la vacance définitive de la présidence de la République et activé l'article 102 de Constitution». Mme Guerrab a expliqué avoir présenté sa démission pour « honorer sa conscience, elle qui a répondu en 1956 à l'appel du Premier novembre alors qu'elle n'avait que 16 ans», réitérant son « soutien au Hirak populaire en sa qualité de membre de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) et son adhésion à son communiqué d'appui à l'élan populaire exigeant le changement radical ».