Le lycée « Zerrouki Cheikh Ibn Dine » de Mostaganem a abrité, du 18 au 22 avril 2010, un séminaire ayant regroupé les professeurs de lycées de différentes wilayas de l'Ouest du pays sous le thème : « la maîtrise et l'entretien des machines guidées à distance. Ces machines que sont un tour et une fraiseuse, nouvellement acquises, sont reliées à un serveur central destinées à confectionner des pièces mécaniques après avoir été conçues sur ordinateur à l'aide d'un logiciel approprié. Avant la dotation des lycées de cet équipement, les professeurs d'enseignements techniques suivront à tour de rôle un cycle de formation leur permettant d'apprendre la manipulation desdites machines en conformité avec l'usage du logiciel. Ces nouvelles machines, conçues et fabriquées en Angleterre, ont été acquises par la société algérienne « Sinal » dont le siège social se trouve à Oran, sis au 42 rue Djoundi Malti Ahmed. L'usine, quant à elle, est située dans la zone industrielle de Hassi Ameur avec ses deux bareaux de liaison situés à Alger et Annaba. Il a fallu 3 années de démarches et de tractations à « Sinal » pour parvenir à l'acquisition de ces équipements didactiques, selon les besoins algériens, plus particulièrement en ce qui concerne la garantie qui s'étale sur une période de 10 années et couvre la formation de cadres nationaux et l'approvisionnement en pièces de rechange. Selon M. Kazi Tani, représentant du Sinal, les anciens équipements miss à la disposition des Téchnicums ont été, pour une raison ou une autre, abandonnés, par manque de maintenance et d'entretien. » « Ces équipements avaient coûté des sommes colossales », a -t- il ajouté. Afin de permettre une meilleurs utilisation des équipements, tout en procédant à leur entretien et leur maintenance régulièrement, il a été prévu une formation des futurs utilisateurs. La formation est assurée par une équipe d'ingénieurs du « Sinal » assistée de deux encadreurs anglais de la filiale anglaise ayant fabriqué les machines. Une formation adéquate dans le domaine de l'encadrement, la performance et l'entretien. Des logiciels accompagnent les machines acquises afin que puissent en bénéficier aussi bien les professeurs que les apprenants. Sur le plan sécurité ces machines présentent toutes les garanties nécessaires et sont silencieuses lors de leur utilisation. Sur le plan technique elles présentent des performances d'un haut niveau permettant un apprentissage par simulation, c'est-à-dire virtuel, grâce à l'ordinateur auquel elles sont rattachées, par le biais d'un datacho. « ces machines sont à elles seules un laboratoire”, dira M. Kazitani. Il est prévu pour chaque classe 10 ordinateurs plus 1 serveur pour le professeur. Les pièces à fabriquer sont d'abord élaborées (dessinées) sur ordinateur à l'aide des logiciels qui en facilitent la manipulation en 3D, avec projection à l'aide du Datacho. En ce qui concerne les matériaux employés durant la formation il s'agit de l'aluminium, l'acier, le bois reconstitué et le plastique. La formation se déroule sur quatre étapes Oran, Mostaganem, Béjaia et Guelma. 25 professeurs sont désignés pour participer à chaque formation. Le programme mis en place par le ministère de l'éducation vise 70 établissements pour commencer. L'an prochain 550 autres établissements seront concernés par ce programme. De même qu'il est prévu 13 annexes régionales identiques à celle de Mostaganem) sous l'appellation CAMEMD, ayant chacune sous sa coupe entre 3 et 4 wilayate, seront réparties à travers le territoire national et auront pour tâche la maintenance et l'entretien des équipements techniques et la formation. M. Kazi Tani souhaiterait que le volume horaire soit revu dans le but de rentabiliser les machines.