Le général à la retraite et ancien DGSN, Abdelghani Hamel, est convoqué aujourd'hui, lundi 29 avril, en compagnie de son fils pour comparaitre devant le juge d'instruction près le tribunal de Tipasa, avait annoncé la télévision algérienne, citant des sources judiciaires. Abdelghani Hamel et son fils doivent répondre de chefs d'inculpation relatifs à "la dilapidation du foncier", "trafic d'influence" et "activités illégales" selon la même source. En effet, étant ancien homme fort de la Sûreté nationale, le général-major à la retraite, Abdelghani Hamel, avait tissé un réseau d'influence et d'affaires. Un véritable empire dont l'effondrement a commencé un 26 juin 2018, date du limogeage du puissant patron de la police. Abdelghani Hamel et un de ses fils ont été convoqués par le tribunal de Tipaza pour être entendus dans le cadre d'une instruction judiciaire ouverte concernant des affaires de corruption. Parmi les dossiers au menu, les circonstances de l'acquisition par l'ex-DGSN de la station d'essence de l'entrée de la ville de Tipaza, ainsi qu'une supérette. Ils seront également entendus sur l'attribution au fils du général-major à la retraite d'un lot de terrain relevant du domaine public du côté de Douaouda Outre ces dossiers, qui ne représentent que le commencement de l'enquête, Abdelghani Hamel et son fils sont directement ou indirectement liés à l'accusé principal dans le scandale des 701 kg de cocaïne, Kamel Chikhi, alias « El-Bouchi ». Le chauffeur personnel de l'ex-DGSN était, en effet, chargé de conduire Kamel Chikhi à l'aéroport et lui procurer l'appui nécessaire pour lui faire traverser tous les dispositifs sécuritaires. Encore plus accablant, c'est via le port sec du fils d'Abdelghani Hamel à Oran que la cargaison de cocaïne de Kamel « El-Bouchi » devait transiter. Cependant et jusqu'avant sa convocation, Hamel n'a été que légèrement inquiété.