Le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs à Alger, a requis, ce lundi 3 juin 2019, une peine de 18 mois de prison ferme. Pour rappel, l'ex-président du FCE avait été appréhendé, en mars dernier, au poste frontalier d'Oum Teboul (El Tarf), alors qu'il s'apprêtait à quitter le territoire national, en direction de la Tunisie, en possession de deux passeports, deux permis de conduire et d'un montant en devise. Ali Haddad avait comparu, le 3 avril dernier, devant le juge d'instruction près du même tribunal, lequel avait ordonné son placement en détention provisoire à l'établissement pénitentiaire d'El Harrach. Le 20 mai dernier, le juge d'application des peines près le tribunal de Bir Mourad Raïs, a décidé le report du procès de l'homme d'affaires et ex-président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Ali Haddad, « pour absence de témoins ». Il est poursuivi pour faux et usage de faux et fausses déclarations. Le Collectif de la défense de Haddad affirme que ce dernier est une personnalité internationale, qui emploie plus de 10000 travailleurs algériens. Ce n'est pas un délinquant. Il a obtenu son deuxième passeport d'une façon légale ». « Il a demandé un deuxième passeport pour des raisons professionnelles et pour servir l'économie du pays, et non pas pour des intérêts personnels »