S'il y a un problème qui ne semble pas trouver de solution à Mers El Kebir, c'est bien l'alimentation en eau potable, s'accordent à dire les Marsaouis qui ont, « bloqué la route menant à la corniche à la circulation à cause de la SEOR qui n'a pas réglé le problème de l'eau.». La pénurie d'eau se pose aussi bien pour le chef-lieu de cette commune que pour les localités telles que, « Sardina », Sainte Clotilde ou Hai Hansali ex ‘'Long Champs''. ‘'Nous avons passé l'Aïd El Adha sans eau, vous imaginez un peu la situation et là encore, nous ne recevons l'eau que quelques heures tous les quatre à cinq jours et parfois toutes les semaines. », dira une mère de famille. Cette dernière réside à la cité HLM de Mers El Kebir. Pour cette dernière et ses voisines, « le problème de l'eau perdure depuis des années, les programmes de distribution dont parle la SEOR, n'ont jamais été appliqués pour notre cité.».Les hommes de ce quartier incrimineront, la personne chargée d'ouvrir et de fermer la vanne d'eau. Selon eux, ce dernier « ferme la vanne alimentant Mers El Kebir, pour assurer une meilleure pression aux quartiers de Sainte Clotilde et les autres quartiers dans la même lignée. » Ils invoqueront aussi le problème du bidonville, sis sur la montagne du chef-lieu de commune, qui ne cesse de s'agrandir. Du côté des responsables de la SEOR, on apprendra que le problème qui se pose pour la commune de Mers El Kebir, est le manque de pression. Ainsi, les quartiers sis sur les hauteurs de cette commune à l'exemple de la cité des HLM, ne peuvent bénéficier de l'eau selon le programme de distribution fixé par la SEOR. L'autre cause, est que la gestion de l'eau de cette commune est partagée entre Oran et Ain El Turck qui se rejettent la balle lors des problèmes. En fait, la direction du SEOR Oran nous, a orienté vers le SEOR Ain El Turck pour de plus amples informations, quant au problème de la rareté de l'eau à Mers El Kebir, mais à ce niveau, on nous dira que c'est la SEOR Oran qui contrôle la pression pour cette commune. En attendant de situer les responsabilités, les marsaouis sont à sec et menacent de bloquer la route à la circulation. Signalons que cette route enregistre le passage de milliers de véhicules par jour.