Le wali d'Oran, M. Mouloud Chérifi a effectué ce jeudi matin une visite de travail et d'inspection dans le chef lieu de la daïra de Ain Turck, pour s'enquérir des travaux d'avancement des différents projets de développement, notamment le projet de réalisation des 300 logements sociaux qui traîne depuis 09 années. Il s'agit d'un projet de 300 logements de formule LPL, situé dans le quartier El Bahia, à mi-chemin du village de Cap Falcon, sur le territoire du chef-lieu de la daïra, qui a été lancé au cours du mois de novembre 2013 et dont le coup de starter a été donné par le wali d'Oran de l'époque, en l'occurrence Boudiaf Abdelmalak. Le délai de réalisation de ce projet avait été fixé à 24 mois. Cependant les travaux se sont subitement arrêtés moins d'une année, suite à la défaillance de l'entreprise qui était chargée de la réalisation de cet ensemble de logements. Le wali a exhorté les responsables locaux à s'atteler pour le relancer. Ensuite la délégation que conduisait le wali d'Oran s'est rendue dans le quartier populeux de Bensmir appelé Douar Nakous pour s'enquérir de la situation des 100 locaux à l'abandon depuis 2013, ont provoqué le déclic chez ces habitants, qui ont depuis saisi à maintes reprises les responsables concernés pour tenter d'endiguer la cruelle déchéance de cette zone de la municipalité d'Aïn El Turck. Le wali d'Oran à instruit les responsables locaux d'organiser des comités de quartiers avec les membres de la société civile en vue de leur attribution de nouveau aux jeunes chômeurs en fonction des commerces et métiers demandés pour absorber le chômage dans cette commune côtière de l'Oranie. Le même son de cloche s'est fait entendre chez des habitants du quartier El Bahia à mi-chemin du village de Cap Falcon et les locataires des cités de logements sociaux sur les hauteurs de la localité de Bouiseville où ont été réalisés les 200 autres locaux commerciaux de la dite municipalité dans le cadre d'un programme initié par le président de la République, destinés à mettre fin un tant soit peu à l'informel et résorber le chômage. Notons que ces locaux, qui sont dans un état déplorable suite aux actes de vandalisme, ont nécessité des milliards de centimes pour leur réalisation en 2012, ont été inscrits dans le cadre des dispositifs CNAC, ANSEJ et ANGEM. Cependant, les bénéficiaires refusent toujours de les occuper en invoquant notamment leur détérioration, l'absence d'électricité et de l'eau courante ainsi que leur éloignement, voire leur isolement, en ce qui concerne ceux installés dans le quartier d'El Bahia. Dernier point visité, celui du marché du quartier Bensmir. Dans ce même registre, il y a lieu de rappeler, également, que plus de deux ans après leur distribution, les 370 locaux commerciaux, inscrits dans le cadre des dispositifs CNAC, ANSEJ et ANGEM, qui font partie d'un programme initié par le président de la République, n'ont toujours pas été occupés par leurs bénéficiaires , se sont transformés en lieux de rencontres et de beuveries pour des marginaux.