Le candidat à la présidentielle du 12 décembre, Abdelkader Bengrina a promis, mardi depuis la wilaya d'Adrar, à préserver la gratuité et le caractère obligatoire de l'enseignement et à éloigner l'école algérienne des tractations politiques. "Je maintiendrai la gratuité et le caractère obligatoire de l'enseignement en appliquant des critères qui préservent la dignité de tous les Algériens", a lancé le prétendant à la Magistrature suprême lors d'un meeting populaire, promettant de "tenir l'école algérienne éloignée des tractations politiques pour qu'elle ne fasse plus l'objet d'expériences tout en la prémunissant des influences extérieures". Le président du Mouvement El-Bina a indiqué qu'il associera, s'il venait à être élu Président, les experts, les syndicats et les spécialistes dans la promotion du système éducatif pour le hisser au niveau des pays développés et de conférer à l'enseignant la place qui lui sied, mettant en exergue "le rôle pivot de ce dernier". Rappelant que la construction de l'Homme était un véritable garant du développement, M. Bengrina a expliqué " j'ai mis l'accent dans mon programme sur l'investissement en l'individu, notamment dans le secteur de l'éducation, outre la généralisation de la langue arabe donnant naissance à une génération imprégnée des principes de la loyauté au pays et à la religion et qui défend l'unité nationale et la cohésion du peuple". M.Bengrina a promis, en cas de victoire, d'accorder à chaque diplômé de l'école de Sidi M'hamed Lekbir ou à ses disciples, de l'école de Cheikh Hassan et à ses disciples et Moulay Abdallah Tahiri et autres parmi les récitants du Saint Coran et des quarante hadiths de l'Imam Al-Nawawi et les mutuns (textes) du fiqh malekite, un diplôme de baccalauréat pour accéder directement à la faculté des sciences islamiques.