Prévu pour dimanche 19 janvier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé samedi 18 janvier une deuxième réunion du Conseil des ministres consacrée à l'examen de plusieurs dossiers inscrits à son ordre du jour. En effet, le conseil des ministres a été avancé à samedi 18 janvier, car le président de la République Abdelmadjid Tebboune s'envolera d'aujourd'hui, pour Berlin afin de participer au sommet sur la Libye. Le Conseil des ministres s'est notamment penché sur plusieurs questions inscrites à l'ordre du jour de cette réunion. Des dossiers relatifs à la redynamisation et au développement des activités sectorielles dans plusieurs domaines, santé, industrie, agriculture, habitat, commerce et commerce extérieur, ainsi que les petites entreprises et les start-up. Pour rappel, un premier Conseil des ministres avait eu lieu le 5 janvier présidé par Tebboune, deux jours après avoir annoncé son nouveau gouvernement. Sur la tension en Libye, il a été déjà question de l'importance de tirer les principaux enseignements, au plan stratégique, pour mieux anticiper les répercussions de la détérioration de la situation sécuritaire dans la région sur notre sécurité nationale. Les axes essentiels du programme de Tebboune et ses 54 engagements ont été à l'occasion déclinés. Le Président a donné des orientations concernant l'élaboration du plan d'action du Gouvernement et a fixé la feuille de route de chaque ministre. Il a insisté sur l'importance accordée aux volets politique, institutionnel, socioéconomique et culturel dans l'objectif de l'édification d'une « nouvelle République ». Le chef de l'Etat a instruit les membres du gouvernement d'être à l'écoute des préoccupations et besoins des citoyens et le devoir de préservation des deniers publics, de la lutte contre les comportements bureaucratiques et du respect des engagements de l'Etat. Un profond amendement de la Constitution, « pierre angulaire de l'édification de la nouvelle République », ainsi que de certains textes de loi importants, à l'instar de la loi organique relative au régime électoral, avaient été annoncés. Moralisation de la vie politique : l'accent a été mis sur la nécessité de la moralisation de la vie politique par la consécration de la séparation entre l'argent et la politique et la lutte contre la médiocrité dans la gestion. L'indépendance de la justice et la promotion de la véritable démocratie participative, celle favorisant l'épanouissement social et politique de tous a été préconisée.