En raison de la visite officielle du président tunisien, Kais Saied à Alger dimanche, le conseil des ministres est décalé à lundi selon un communiqué de la présidence de la République qui donne par ailleurs quelques détails sur l'ordre du jour. Il sera question de l'Education, un secteur en pleine zone de turbulence avec la grève annoncée dans le primaire. Un "plan d'urgence" sera étudié pour impulser le développement dans les zones rurales mais aussi répondre aux préoccupations des enseignants du primaire, de la formation professionnelle, de la PME/PMI et des start up. Le développement dans les Hauts plateaux sera également au menu du CDM, notamment dans les secteurs du Transport, la Santé, l'électricité, l'eau potable ainsi que la solidarité de proximité. Pour rappel, le président Tebboune avait présidé 18 janvier 2020, une réunion du Conseil des Ministres. A l'ouverture des travaux du dernier Conseil, M. Abdelmadjid Tebboune a notamment déclaré ce qui suit: ‘'Nous sommes, vous le savez, au début d'un processus qui devra nous conduire, avec l'aide de Dieu, à une refondation de l'Etat et de ses Institutions, sur des bases saines et à un redressement économique, social et culturel qui garantira une vie décente pour chaque algérien dans un climat de paix et de sérénité. La réalisation de ces objectifs requiert la mobilisation et la détermination de tous et la prise de conscience de chacun sur les enjeux et les défis que nous devons ensemble relever. Aussi, dans l'exercice quotidien des obligations de votre charge, vous devez toujours garder à l'esprit l'impératif de leur concrétisation. Je tiens, également, à souligner que désormais l'exercice des missions et attributions sera évalué et apprécié à l'aune de la responsabilité et de la solvabilité qui s'y attachent en tenant compte, essentiellement, du niveau de prise en charge réelle des besoins et préoccupations exprimées par les citoyens en général et par les opérateurs économiques et sociaux, en particulier. En effet, il est essentiel, pour la crédibilité de l'Etat et des Institutions publiques que les engagements pris soient honorés car c'est la condition sine qua non du rétablissement du lien de confiance entre l'Etat et le citoyen''.