Les gendarmes relevant du service de la cybercriminalité ont identifié la jeune femme ayant diffusé sur facebook, une information faisant état que des personnes d'entre les 646 passagers du bateau El Djazair II, provenant de Marseille, confinées au complexe touristique des Andalouses, ont été libérées. Cette jeune femme, avait lancé une alerte à la population oranaise, sur le danger du non-respect du confinement par des personnes venant de France. Cette jeune femme a affirmé dans sa vidéo, que les personnes ayant réussi à quitter le complexe des Andalouses, ont usé de leurs relations biens placées, ou auraient soudoyé les services sécuritaires ou responsables du complexe touristique. Le wali a instruit une enquête suite à cette vidéo qui s'est relayée sur la toile. La jeune femme qui a été interpellée sera présentée à la justice pour dénonciation préoccupante calomnieuse ayant provoqué une intox sur la toile et portant atteinte à la crédibilité des autorités locales. La wilaya a précisé à l'issue de cette affaire que les 646 passagers du bateau El Djazair II, ayant accosté au port d'Oran, demeurent au complexe des Andalouses en confinement. La wilaya indique que deux personnes d'entre les 646 ont été évacuées au CHUO pour des problèmes de santé qui n'ont rien à voir avec le COVID-19. Rappelons que la propagation des fake news, comme on peut le remarquer, est concomitante de la pandémie. Les ravages mondialisés du coronavirus ont, qui plus est, démultiplié les flux d'«infox», provoquant ainsi une inflation critique des fausses informations, où l'approximation le dispute à la paranoïa conspirationniste. Parmi les mesures annoncées par le président Tebboune dans son dernier discours, la «recherche et (l')identification des personnes défaitistes qui s'attellent à faire circuler des fake news pour semer l'anarchie et maintenir le citoyen en état de panique». Force est de le constater : la prolifération d'informations fantaisistes par ces temps anxiogènes pour cause de «corona» est un vrai problème. Et la propagation des fake news, comme on peut le remarquer, est concomitante de la pandémie. Les ravages mondialisés du coronavirus ont, qui plus est, démultiplié les flux d'«infox», provoquant ainsi une inflation critique des fausses informations, où l'approximation le dispute à la paranoïa conspirationniste. Il faut dire, en effet, que c'est le genre de crises qui fournissent un terrain fertile aux théories du complot. Parmi les plus répandues, celle qui voudrait que le coronavirus soit une «arme biologique» créée en laboratoire.