A la veille du mois sacré de Ramadan et avec l'arrêt de la majorité des commerces et le gel de la moitié des fonctions libérales et la réduction de 50% des employés des entreprises (privées) dans le cadre de la lutte contre le coronavirus...comment vont faire tous ces pères de famille confinés malgré eux pour nourrir leurs familles... Les taxieurs, les coiffeurs, les restaurateurs, les cafétérias, les cybercafés, les librairies, les notaires, les huissiers de justice, les avocats, les ouvriers des entreprises de bâtiment, et les entreprises de transports et tous les autres même ces petits commerçants de l'informel et les parkingueurs . Tout ce beau monde et autres sont menacés de déficit et de famine. L'Etat en ce temps de difficultés doit trouver une solution pour cette tranche qui malheureusement elle est nombreuse et elle meurt à petit feu .Elle s'arme de patience convaincue que le combat du pouvoir contre le cruel meurtrier Covid-19 est plus sain que leur faim , laissant place à la sagesse du président Tebboune pour leur tendre la main, lui qui par la biais de son premier ministre avait déclaré qu'il ne laisserait point une famille algérienne dans le besoin. A Mostaganem, à titre d'exemple, les indépendants, artisans et professions libérales, voient inévitablement leur chiffre d'affaires chuter avec l'apparition du virus. Les personnes exerçant des professions libérales lancent à leur tour un appel à l'aide. Dentistes, radiologues, ingénieurs ou avocats sont également touchés par la crise du coronavirus et demandent à être pris en compte dans le plan de soutien de l'Etat. Pour les artisans, ils sont inquiets et se questionnent. Ils sont dans l'incertitude dans la mesure où de nombreuses choses sont mises en place pour les aider mais elles ne sont pas encore bien définies. Certains d'entre eux ont le sentiment de faire beaucoup de démarches sans pour autant être assurés d'avoir une aide. Pour les journaliers qui ont une bonne épargne, il y aura une possibilité de tenir bon mais tout dépendra de la durée du confinement. Pour les employés des petites entreprises, avoir trois ou quatre mois d'avance, c'est assez rare. Tous les journaliers vivent avec difficultés cette période, mais cela ne fait entre guillemets "que" 15 jours, c'est déjà trop et trop peu à la fois pour évaluer les conséquences. Comme tous les secteurs, celui de l'immobilier a subi un coup de frein à cause du confinement en vigueur sur le territoire national. Les agences immobilières ne sont pas pour autant totalement à l'arrêt, beaucoup usant du télétravail. Au rang des professions libérales, les avocats voient aussi l'exercice de leurs fonctions bouleversé, l'aide juridictionnelle étant souvent un métier de contacts. Quant aux architectes, ils refusent une reprise ‘'à risque'' des chantiers.