13 pharmaciens ont été infectés par le Covid-19, annonce le Snapo, qui s'alarme face au manque de protection fourni à ces professionnels de la santé; en contact constant et direct avec des clients susceptibles d'être contaminés. Il faut dire que tous les professionnels de la santé confondus, sont les plus exposés à être contaminés par le Coronavirus Covid-19 en Algérie. Ainsi, le président du Syndicat National des Pharmaciens d'Officine (Snapo); Messaoud Belambri, a annoncé que 13 pharmaciens d'officines se sont révélés positifs au test de dépistage du Coronavirus. Plusieurs wilayas sont concernées, à l'instar de Blida, berceau de l'épidémie en Algérie; la capitale Alger, Tizi Ouzou, Mostaganem, Laghouat et Aïn Defla. Le syndicaliste a révélé que dix pharmaciens ont été infectés sur leurs lieux de travail, deux dans un cadre familial et un contaminé à l'étranger; accusant au passage le manque de moyens de protection contre ce virus mortel. La distanciation d'un mètre, entre le comptoir et les clients, est l'unique mesure de protection dont dispose les pharmaciens; selon lui, car il y a un grand déficit en matière de masques qu'il faut changer 3 à 4 fois par jour; a regretté Belambri, soulignant que certains ont dû recourir aux bavettes artisanales. « Ce sont là, les risques du métier »; a-t-il avoué. Dans ce sens, le Snapo a lancé un appel à tous les bureaux de wilayas du syndicat de se lancer dans la solution locale pour la dotation en masques. Il y a déjà plusieurs initiatives prises par ces bureaux; comme à Béjaïa, Tipaza et Saïda. Ainsi, le syndicat encourage ses confrères, en rappelant qu'ils sont en première ligne et très exposés; et que l'union est leur seule option afin de surmonter cette crise sans perdre leurs collègues. Alors que le mois de mars était le premier mois de l'épidémie du Coronavirus en Algérie, le président du syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP); Lyes Merabet, avait révélé le 30 du même mois, que plusieurs médecins ont été infectés par le Covid-19; pendant leur heures de travail, indiquant que « le cas de certains médecins s'est aggravé et a malheureusement nécessité une admission en réanimation ». Notons que selon les dernières nouvelles, certains médecins ont succombé à ce virus.