Le parti de l'Alliance nationale républicaine (ANR) a appelé à un dialogue national inclusif concernant le projet de révision de la Constitution, pour élargir le débat entre toutes les composantes du peuple algérien et avoir une constitution "consensuelle réelle". Le Secrétaire général du parti, Belkacem Sahli a déclaré, dans une conférence de presse lors de laquelle il a passé en revue les propositions du parti concernant la mouture de la Constitution, que la démarche de la révision constitutionnelle "vient concrétiser l'un des engagements du Président Tebboune durant sa campagne électorale", évoquant la vision de son parti au sujet de cette mouture à travers sa note adressée à la Présidence de la République. Selon la note, le parti a approuvé 9 alinéas du préambule du projet et 122 articles, l'enrichissement de deux (2) alinéas du préambule et de 21 articles, tandis qu'il a formulé une réserve à un alinéa du préambule et 5 articles. Le SG de l'ANR a affirmé que sa formation politique a rejeté "complètement" deux articles du projet constitutionnel et en a proposé 22 amendements et fait 26 nouvelles propositions. Le parti a fait des propositions liées à la Cour constitutionnelle, estimant qu'il est préférable d'élire son président au lieu de le nommer. Il a mis en avant l'importance qu'il accorde à la démarche de trouver plusieurs députés pour le président de la République au lieu d'un seul, et la nécessité de trouver des mécanismes accordant la légitimité à ce député. Concernant la proposition de la participation de l'Armée nationale populaire (ANP) en dehors des frontières, M. Sahli a réaffirmé que la doctrine "non belliqueuse" de l'Armée nationale "ne changera point du fait qu'elle participera uniquement aux opérations de préservation de la sécurité et du maintien de la paix". "La réussite du projet de la révision constitutionnelle doit s'articuler autour de l'élargissement du débat et du dialogue entre tous", a-t-il soutenu.