Les services de la sécurité sociale ont enregistré la prise en charge de 2121 accouchements, depuis le début du conventionnement avec les cliniques privées, tandis que 49 demandes de conventionnement ont été introduites, selon le bilan préliminaire du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale publié lundi. En effet, selon la même source, «Dans le cadre des efforts incessants de l'Etat visant à améliorer la couverture sanitaire des citoyens, les services de la sécurité sociale ont enregistré, depuis le début du conventionnement avec les cliniques privées, la prise en charge de 2121 accouchements, outre 49 demandes de conventionnement introduites». «La convention signée entre les caisses de la sécurité sociale et les cliniques privées tend à renforcer la qualité des soins prodigués à la femme affiliée à la sécurité sociale et les ayants-droit et à épargner aux concernées les frais d'accouchement, en recourant au système du tiers payant», précise la même source. Cette mesure vient consolider les efforts consentis par le système de santé publique en matière de prise en charge de l'accouchement, en allégeant la charge sur les Etablissements de santé publique (EPS) qui enregistrent un nombre important d'accouchements par an. En application des dispositions du décret exécutif N 20-60 du 14 mars 2020, le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Chawki Acheuk Youcef et le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, ont donné, en mai dernier, le coup d'envoi du conventionnement entre les caisses de la sécurité sociale et les cliniques privées pour la prise en charge des accouchements. Pour rappel, cette convention vise à « accompagner les femmes enceintes assurées sociales et ayant droit ouvrant droit aux prestations de la sécurité sociale de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) et de la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS) », Concernant les critères d'éligibilité à la convention, M. Lahfaya, Le Directeur général de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) avait précisé que les cliniques privées devaient impérativement réunir les conditions nécessaires à l'exercice de cette activité selon les normes internationales, à savoir disposer de médecins dans plusieurs spécialités, dont la gynécologie, l'obstétrique, la néonatologie et la réanimation et d'une équipe paramédicale assurant sans interruption les soins nécessaires aux femmes enceintes conformément aux dispositions de la convention ».