Le secteur névralgique de la santé dans la wilaya de Saida ne répond plus à la demande des citoyens et citoyennes en matière de couverture médicale et sanitaire, a t-on apprit de source concordante. En effet, le service de chirurgie obstétrique enregistre quotidiennement des défaillances car la césarienne est l'option la plus facile pour les responsables de ce secteur sans compter les transferts journaliers vers l'hôpital de Sidi Bel-Abbès au point où il est légitime de se demander s'il ne faut pas transformer l'hôpital de Saida en un simple garage d'ambulances. D'ailleurs, les plaintes judiciaires des malades et de leurs familles tombent régulièrement en cascade au niveau du tribunal à l'instar de la dernière plainte déposé par le parent L M dont la fille, L.A (08 ans) et souffrant d'une anémie, a tout simplement était victime du virus du sida. Cette situation catastrophique n'est pas le propre de ce service mais règne également dans d'autres structures comme le service des urgences médicale ou cardiologique. À noter que le secteur de la santé dans la wilaya de Saida se compose en 2009 de 71 médecins spécialistes, de 231 généralistes, de 63 dentistes, de 14 pharmaciens et de 889 infirmiers qui exercent tous dans le secteur public. Quant au privé, il est constitué de 39 médecins spécialistes, de 44 généralistes, 20 dentistes, 62 pharmaciens et de 24 infirmières. Ainsi, tous les indicateurs sont au rouge puisque il existe un spécialiste pour 2847 habitants sachant que la moyenne nationale est d'un médecin spécialiste pour 1000 habitants pour ne prendre que ce ratio. Pis encore, les délabres structures sanitaires donnent eux aussi des rations pas satisfaisant étant donné par exemple qu'il existe un seul hôpital, soit 1,70 lits /1000hab alors que la moyenne nationale est d'un hôpital /1000 habitants durant la même période. Plus grave encore, il existe 61salles de soins en quête de réhabilitation, soit une salle de soins/ 5554 habitants tandis que la moyenne nationale est 1/4500 hab. En tout état de cause, le secteur important de la santé soufre d'énormes désagréments et il est qualifié par ses pratiquants même d'un véritable mouroir.