Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a relevé, à Alger, un total de 10.000 entreprises économiques adoptant le code à barres emballeur des produits (étiquetage), 450.000 produits algériens ayant été codifiés par l'Association algérienne de codification des articles « GS1-Algérie ». Lors d'une journée d'information sur le code à barres emballeur des produits, M. Rezig a qualifié les chiffres réalisés dans ce domaines d' »encourageants », d'autant que la codification des produits est actuellement facultative et non obligatoire, ajoutant que durant les 5 prochaines années, « tous les produits algériens fabriqués localement, emballés et destinés à la consommation humaine seront codifiés une fois l'opération obligatoire ». Faisant savoir que le code à barres emballeur des produits s'inscrit dans le cadre de « la moralisation de l'action commerciale », le ministre du Commerce a annoncé l'élaboration prochaine d'un texte réglementaire relatif au code à barres emballeur, affirmant que l'association GS1-Algérie est habilitée à attribuer un code à barre aux intervenants concernés conformément aux procédures et aux normes internationales en vigueur. Chaque produit ne possédant pas un code à barres manque de processus de traçabilité, a-t-il expliqué, soulignant que même les produits étrangers commercialisés en Algérie et ne possédant pas un code à barres ne sont pas considérés comme produits répondants aux normes de qualités. « La seule entreprise habilitée à attribuer cet étiquetage aux produits industriels et aux différentes marchandises est l'association GS1-Algérie, les autres codes à barres n'étant pas pas officiels », a-t-il poursuivi.