Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant l'impératif de lutter sans relâche contre le phénomène de bandes criminelles de quartiers, tout en excluant les personnes condamnés, membres de ces bandes, des procédures de grâce. Le président de la République qui présidait une réunion, par vision conférence, du Conseil des ministres, a ordonné de "lutter sans relâche contre le phénomène de bandes criminelles de quartiers qui ont connu un pullulement ces dernières années, notamment dans les grandes villes à la faveur de la faiblesse de l'autorité de l'Etat, d'où l'impératif renforcement des mesures coercitives en vue de protéger les citoyens et leurs biens, de ces bandes criminelles qui sèment le chaos, terrorisent les citoyens et s'adonnent au trafic de drogue en se servant de l'argent sale". Le Président Tebboune a également ordonné d'"interdire l'importation, la vente, la possession, l'utilisation ou la fabrication d'armes blanches, sabres et poignards, destinés aux bandes de quartiers et d'exclure les personnes condamnés, membres de ces bandes, des procédures de grâce". Il a ordonné d"'instituer des mesures légales devant protéger les différents corps de sécurité, chargés de lutter contre ces bandes". A ce propos, le Président de la République a donné des instructions à l'effet d'intensifier l'action de la Commission nationale et des sous-commissions locales créées dans le cadre dudit projet d'ordonnance soumis au débat, tout en impliquant la société civile dans la lutte contre cette criminalité passible de peines proposées allant de 5 ans à la perpétuité en cas d'homicide, assorties d'une amende allant jusqu'à 2 millions DA. Le Président de la République a, également, chargé le ministre de la Justice, Garde des Sceaux d'élaborer une loi contre le kidnapping pour préserver la sécurité des citoyens et de leurs enfants. S'agissant de l'amendement du Code des Procédure pénale, le Président Tebboune a salué "les dispositions contenues dans de ce projet visant la promotion de la Justice pénale à travers la création de deux nouveaux pôles économique et financier, au vu du caractère complexe que revêt désormais la criminalité et de ses mutations qui requièrent l'adaptation des moyens et mécanismes de lutte".