Après le RND (Rassemblement National Démocratique) qui s'est opposé à l'idée de la dissolution de l'APN, le FLN a dit aussi non aux propositions de la dissolution de l'APN, qui a été frappé de plein fouet dans sa légitimité, suscitant une mare de réactions auprès de la classe politique nationale et de la société civile, où les appels à sa dissolution se sont multipliés. En effet, le nouveau Secrétaire Général du FLN, Abou El-Fadhl Baâdji, a ouvertement exprimé son opposition à la dissolution de l'APN. Le SG du FLN a confié sa « préférence pour des élections législatives anticipées sans dissolution au préalable de l'Assemblée Populaire Nationale », a rapporté le quotidien Le Soir d'Algérie. « Le président de la République n'a jamais évoqué la dissolution des Assemblées élues, ni dans son programme électoral lors de l'élection présidentielle du 12 décembre dernier ni une fois installé dans ses nouvelles fonctions », a expliqué le chef du cabinet du SG du FLN, Mohammed Amari.