La dissolution de l'APN devient un sujet de discorde entre différents protagonistes politiques. La polémique s'installe entre les partisans d'une élection législative anticipée et ses opposants sur le maintien de l'Assemblée. La dissolution de l'APN devient un sujet de discorde entre différents protagonistes politiques. La polémique s'installe entre les partisans d'une élection législative anticipée et ses opposants sur le maintien de l'Assemblée. En ligne de mire depuis peu, la tenue d'élections législatives anticipées paraît s'inscrire comme une suite logique pour le Parti des travailleurs. La présidente du parti souligne qu'il est nécessaire de « dissoudre le Parlement et d'organiser des législatives anticipées avant la réforme de la Constitution » et de renforcer le front intérieur, selon son expression. Mais pourquoi un tel branlebas pour cette question ? La réponse est bien sûr du point de vue protocolaire qui fait qu'un Président élu doit impérativement dans les semaines ou les mois qui suivent dissoudre l'Assemblée nationale. Or, le sujet qui fait enfler la polémique entre les favorables et ceux qui s'y opposent réside dans le fait que la majorité parlementaire acquise pour le FLN et le RND reste le soutien principal au chef de l'Etat nouvellement réélu. Pas question de dissoudre une assemblée qui dans sa majorité a apporté sa caution à l'élection présidentielle. La récente sortie du MPA, de Amara Benyounès, sur une élection anticipée a mis les feux aux poudres. Le FLN refuse de cautionner cette proposition qui ne cadre pas avec ses intérêts. Pourtant, c'est le SG du FLN en personne qui s'insurge contre la continuité du mandat de l'assemblée issue des urnes de 2012. Mais il avait vite démenti les propos qu'on lui prêtait. Pour les autres formations politiques, seul le Parti des travailleurs, qui a toujours revendiqué la dissolution de l'assemblée l'estimant « illégitime » et non représentative des citoyens, maintient sa revendication. Mais il faut savoir que le président de la République est le seul qui possède les prérogatives de dissoudre ou de convoquer à une élection législative anticipée selon la Constitution. Diamétralement opposé à la proposition du PT et de Amar Saïdani, le groupe dissident de Belayat estime, quant à lui, que le maintien du mandat de l'APN à terme est en sa faveur. Ces querelles à desseins politiciens révèlent que le souci en fait des premiers appels à la dissolution de l'Assemblée rentre dans le cadre de jeu d'alliances entre partis dont la stratégie est de chercher à consolider un terrain d'entente. Pour les perspectives d'une élection législative anticipée, les partis de la majorité savent que l'enjeu est différent dans la mesure où leur crédibilité politique est sérieusement remise en cause. Une élection législative n'est pas en leur faveur et il est, donc, aisé de constater que le FLN et le RND cherchent à maintenir la majorité dont ils disposent. Au contraire, c'est l'option « démocrate » qui s'en trouvera raffermie. Et c'est pourquoi, seul le FLN s'agite dans cet ordre alors que les autres partis de l'opposition n'ont rien envisagé pour l'heure. Dans l'agenda, il y a la préparation de la conférence sur la transition démocratique qui semble les retenir. La question d'une élection législative anticipée n'est par à l'ordre du jour. En ligne de mire depuis peu, la tenue d'élections législatives anticipées paraît s'inscrire comme une suite logique pour le Parti des travailleurs. La présidente du parti souligne qu'il est nécessaire de « dissoudre le Parlement et d'organiser des législatives anticipées avant la réforme de la Constitution » et de renforcer le front intérieur, selon son expression. Mais pourquoi un tel branlebas pour cette question ? La réponse est bien sûr du point de vue protocolaire qui fait qu'un Président élu doit impérativement dans les semaines ou les mois qui suivent dissoudre l'Assemblée nationale. Or, le sujet qui fait enfler la polémique entre les favorables et ceux qui s'y opposent réside dans le fait que la majorité parlementaire acquise pour le FLN et le RND reste le soutien principal au chef de l'Etat nouvellement réélu. Pas question de dissoudre une assemblée qui dans sa majorité a apporté sa caution à l'élection présidentielle. La récente sortie du MPA, de Amara Benyounès, sur une élection anticipée a mis les feux aux poudres. Le FLN refuse de cautionner cette proposition qui ne cadre pas avec ses intérêts. Pourtant, c'est le SG du FLN en personne qui s'insurge contre la continuité du mandat de l'assemblée issue des urnes de 2012. Mais il avait vite démenti les propos qu'on lui prêtait. Pour les autres formations politiques, seul le Parti des travailleurs, qui a toujours revendiqué la dissolution de l'assemblée l'estimant « illégitime » et non représentative des citoyens, maintient sa revendication. Mais il faut savoir que le président de la République est le seul qui possède les prérogatives de dissoudre ou de convoquer à une élection législative anticipée selon la Constitution. Diamétralement opposé à la proposition du PT et de Amar Saïdani, le groupe dissident de Belayat estime, quant à lui, que le maintien du mandat de l'APN à terme est en sa faveur. Ces querelles à desseins politiciens révèlent que le souci en fait des premiers appels à la dissolution de l'Assemblée rentre dans le cadre de jeu d'alliances entre partis dont la stratégie est de chercher à consolider un terrain d'entente. Pour les perspectives d'une élection législative anticipée, les partis de la majorité savent que l'enjeu est différent dans la mesure où leur crédibilité politique est sérieusement remise en cause. Une élection législative n'est pas en leur faveur et il est, donc, aisé de constater que le FLN et le RND cherchent à maintenir la majorité dont ils disposent. Au contraire, c'est l'option « démocrate » qui s'en trouvera raffermie. Et c'est pourquoi, seul le FLN s'agite dans cet ordre alors que les autres partis de l'opposition n'ont rien envisagé pour l'heure. Dans l'agenda, il y a la préparation de la conférence sur la transition démocratique qui semble les retenir. La question d'une élection législative anticipée n'est par à l'ordre du jour.