On se croirait vivre au milieu d'une favela non pas à Sao Paulo au Brésil mais à Mostaganem à Tigditt plus précisément en contre bas de la Zaouia Aissaouia, où vivent trente sept familles dans des conditions infernales au milieu des rats et des serpents juste sur la rive de l'oued où se dégage une odeur nauséabonde. Des enfants bravant le risque de toutes sortes de maladies comme le malaria, le covid19, d'ailleurs, selon les personnes vivantes dans cet endroit qu'on ne peut qualifier de bidonvilles, taudis ou autres, des enfants ont été victimes de morsures de rats et de serpents. Sommes-nous vraiment en 2020? Cet état de fait, qu'attendons- nous de lui, sinon la délinquance, vu que nos enfants sont livrés à eux-mêmes sans aucune couverture sanitaire, sécuritaire, éducative. Où sont nos autorités locales allant de l'exécutif aux différentes directions pour la prise en charge de ces familles algériennes qui ne demandent qu'à vivre dignement.