Le scandale Sonatrach qui a fait sombrer le PDG, et réactiver le départ de Chekib Khelil n'est qu'une partie du long feuilleton digne d'une série du banditisme. Dont les acteurs sont de hauts cadres sensés donner l'exemple et honorer la patrie. Mais rien de tel. Tout a commencé avec le scandale qui a éclaboussé l'entreprise algéro-américaine BRC., quant le DRS a arrêté le PDG de cette entreprise, Abdel Moumen Ould Kaddour, accusé de divulgation de secrets d'informations à caractères ‘'Top Secret'' et classées –Secret Défense-Le sujet Ould Kaddour n'était pas seul, en compagnie d'un lieutenant du service d'écoute C.M et un individus civil le nommé A.M. Les trois accusés disons d'espionnages traduits devant le tribunal militaire. Lors du procès tenu à huit clos, les trois accusés ont plaidés non coupable. Le ministère public avait requis, 7 années de réclusion criminelle contre l'officier militaire C.M. 6 années de réclusion criminelle contre l'individu civil A.M. et 5 années de réclusion criminelle contre le PDG Ould Kaddour. Après délibération, le tribunal militaire condamna le PDG Ould Kaddour à 30 mois de réclusion criminelle, 5ans pour l'officier et 3 ans pour le civil. A cette époque des indiscrétions ont fait le lien de cette affaire avec le volumineux dossier des marchés complaisants de gré à gré à ‘Brown and Roth condor (BRC), une joint-venture entre SONATRACH (51%) et une filiale de la compagnie Halliburton, qui demeure à ce jour en instance auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs (Alger). De nombreux hauts responsables, des cadres de la compagnie et même Abdel Moumen Ould Kaddour ont été entendus par le magistrat instructeur sur la surfacturation de contrats et des marchés de gré à gré passés sans appel d'offres, comme ce fut le cas pour la réalisation des deux tours abritant les sièges du Ministère de l'énergie et des mines, qui auraient coûté la bagatelle de 40 milliards de centimes ! Tous les marchés qui la liait à l'armée ont été gelés, des changements ont été opérés à la tête de l'entreprise, puisque Sonatrach avec l'appui du Centre de Recherche Nucléaire de Draria CNRD qui a installé un nouveau PDG en la personne de Karim Djebbour, un cadre de Sonatrach en remplacement de Ould Kddour. Cette entreprise dans la partie Algérienne détient une part de 51 % des actions a également vu le remplacement de deux administrateurs membres de son conseil, en l'occurrence Benkemirat par Rezaïguia et Ould Kaddour par Hadj Hammou, le portefeuille de l'actionnariat du BRC est détenu par Sonatrach à hauteur de 40 %, de 11 % pour le centre. Nous citons un autre dossier comme exemple, BRC avait adressé, le 13 mars 2005 une facture portant le numéro 03 / 05 / PO / 02 relative à la fourniture de la structure métallique de la piscine située prés du siège de la Sonatrach, d'un montant de 272 millions de dinars. Or si nous nous referons à la déclaration d'importation nous découvrirons la valeur de ces fournitures qui ne dépasse pas la somme de 50, 864,169 da. L'écart et estimé à 436 %, pour la main d'œuvre, la surfacturation est de 379 %. BRC a justifié ces hausses par la réalisation d'une cafétéria et d'un réservoir d'eau ! BRC pour certains projets, elle s'est octroyé des marges de bénéfice atteignant les 65 % du coût global et les prix multipliés par 20, la piscine olympique, le parachèvement des deux tours du club pétrolier de Zéralda, le réaménagement des villas d'hôtes d'Oran et du Club de tennis ont été ainsi réalisés grâce à ce subterfuge. Sur instruction du Président de la République, une mission de l'IGF a été dépêchée et qui a mis à nu certaines irrégularités, notamment que cette entreprise usait de privilège et de complaisance pour accaparer de nombreux contrats avec la SONATRACH, le ministère de l'énérgie et des Mines, celui de la Défense Nationale et Naftek. Mais selon certaines indiscrétions c'était le ministre Chekib Khalil qui usait de son influence, par contre d'autres ont dit que BRC côté américain appartenait à Chekib Khalil et c'est lui même qui a installé Ould Kaddour à la tête de BRC, et que des hauts cadres de Sonatrach profitaient aussi de cette situation en créant au nom de leurs enfants et proches des sociétés écrans pour faire l'intermédiaires. Ainsi, le Président Bouteflika ne s'est pas arrêté à l'IGF, mais a ordonné aux investigateurs du DRS (Sécurité Militaire) de prospecter tous les terrains (minés) de Sonatrach. Actuellement des investigations sont en cours à l'Ouest (Arzew) où tousb les dossiers de toutes les sections et filaires de Sonatrach seront épluchés.