À Sidi Belattar, relevant de la daïra d'Ain Tédelès, à une trentaine de kilomètres à l'est de la wilaya de Mostaganem, le chemin de wilaya N°60 qui passe par le douar de Ouled Sidi Amar vers la route nationale N°11 est tellement détérioré qu'il constitue un danger pour les automobilistes et piétons. Finalement, il sera réhabilité sur décision du wali de Mostaganem, M. Aissa Boulahya. En effet, 10 milliards de centimes vont être alloués pour la réhabilitation du CW60 sur 7 km ainsi que pour l'aménagement urbain près du CW95 à douar Ouled Snouci dans la commune de Fornaka, a-t-on appris hier des services de la wilaya. À Sidi Belattar, hormis la route de Benabdelmalek Ramdane qui a été bitumée il y a plus de deux années, le reste du réseau est laissé à l'abandon. À commencer par le chemin de wilaya, passant par la localité de Sidi Amar qui n'a bénéficié d'aucune opération de revêtement ni tri couche, ni autre, ce qui le rend impraticable vu les trous, les nids-de poule et le détachement de l'asphalte sur plusieurs endroits qui sont visibles à qui veut les voir parmi les responsables. « Les travaux faits il y'a des années de cela ont été bâclés», déclarent plusieurs habitants dudit douar. Pire encore, un glissement de terrain l'a réduite ( la route ) de moitié depuis l'hiver 2018, les travaux de confortement et de réparation ne sont pas encore lancés, au grand dam des usagers et habitants. Le même constat est établi pour l'axe allant du chef-lieu à Achasta où la route est en piteux état. Le tronçon routier d'Ouled Sidi Amar est devenu une piste difficilement carrossable. Les habitants et les paysans ont interpellé les autorités locales en vain. « Nos routes sont pour la plupart détériorées, les axes ont tous été endommagés par les travaux, la remise en l'état n'a jamais été effectuée. Du coup, les différents passages constituent un risque pour les piétons surtout la nuit car l'éclairage public est tout aussi défaillant. Nous demandons aux autorités concernées d'intervenir pour améliorer l'état de l'ensemble du réseau routier », ont appelé plusieurs habitants. Lors de la dernière célébration de la Waada de Sidi Amar Benmaghnia, les habitants de Sidi Amar ont procédé à la fermeture de la route reliant Ain Tédelès à Benabdelmalek Ramdane. En tête des revendications des ruraux, qui dénonçaient un cadre de vie dégradé, le revêtement du réseau routier donnant accès à leur localité. "Les routes sont impraticables, sans bitumage, ce qui rend la circulation très difficile", a soutenu un citoyen de Sidi Belattar. Une autre doléance évoquée avec acuité par ces habitants est celle liée à l'absence d'éclairage public dans tous les douars.