Les services de la wilaya d'Oran ont ordonné l'ouverture d'enquêtes dans des affaires impliquant toute une ‘'bande'' du foncier bien organisée qui sévit en toute impunité dans les communes d'Oran et Bir El Djir pour ne pas les citer tous, qui auraient bénéficié de logements sociaux et terrains agricoles et fonciers dans les deux communes de Bir ElDjir et d'Oran. En effet, à l'exemple des squatteurs des anciens immeubles des cités de Saint Pierre au centre ville d'Oran et Derb, qui ont aménagé dans des appartements en ruine pour les revendre au prix fort et ce, sans compter les terrasses des immeubles du centre-ville d'Oran qui ont été squattées en compagnie de ceux des occupants illicites des 36 logements communaux de la cité des Amandiers et qui ont été expulsés par les services sécuritaires de la wilaya d'Oran tout dernièrement. Ils se sont empressés de squatter de nouveau une assiette foncière agricole à El Hassi, un terrain agricole qui venait d'être libéré et des habitations illicites, ayant fait l'objet d'un squat par cette mafia du foncier qui s'est enrichie sur le dos de l'Etat. Ils n'ont pas hésité à ériger une clôture secrètement sur cette importante assiette de terrain pour la morceler en lots de terrain destinés à la vente ces derniers jours. Pire encore, l'enquête serait déclenchée suite à la découverte d'un réseau spécialisé dans le trafic du foncier agricole au niveau des localités d'El Hassi et Coca. Des sommes faramineuses sont déboursées par des citoyens en quête d'une habitation, et qui engagent leur argent pour acheter illicitement une parcelle de terrain, sachant bien qu'ils seront un jour ou l'autre relogé dans des appartements décents. Selon des habitants de cette région de la commune d'Oran : « Les clients sont rassurés par ces parties, qu'aucune opération d'éradication ne visera ces terres agricoles. ».Suite à ces dépassements, le chef de l'exécutif d'Oran a récemment adressé une correspondance à la municipalité de Bir El-Djir afin de lui fournir un rapport détaillé et une liste de personnes qui se sont accaparées des assiettes et lots de terrain d'une manière illégale au niveau de la daïra de Bir El-Djir à l'image de ceux de l'exploitation agricole ...Achaba 3..., détentrice de l'acte de concession 852 établi en date du 03/04/2013, a fait l'objet de détournement pour la construction de villas, ce qui empêche certains des acquéreurs de ces terres de régulariser leurs situations. Une troisième affaire faisait auparavant l'objet d'une enquête des services de sécurité en 2017 et qui concerne les détournements des 14 lots de terrain de Haï Canastel dans la partie relative à la construction, pour atteinte à la forêt, et à l'abus de position, avant que les prévenus ne soient renvoyés devant le tribunal compétent d'Oran où leur nombre était supérieur à 20 personnes, dont l'ex directeur de l'agence foncière d'Oran en compagnie d'anciens maires, l'ancien secrétaire général de la wilaya d'Oran ,l'ex chef de sûreté de wilaya d'Oran et des hauts fonctionnaires issus de divers organismes publics et un ancien parlementaire, des commerçants et des entrepreneurs, condamnés à des peines allant de un à sept ans de prison et des amendes financières. Quant à cette nouvelle affaire qui remonte à ces derniers jours , où des dizaines d'agriculteurs relevant de l'exploitation agricole EAI « Achaba Hanifi 3 » à Bir El-Djir, ont repris tout dernièrement, leur mouvement de protestation, pour dénoncer les tentatives des garants de la coopérative immobilière de s'accaparer de leur terre agricole, classée zone protégée, appelant les responsables locaux à intervenir pour appliquer la loi concernant les zones agricoles protégées (ZAP). La reprise de cette manifestation, intervient en réponse, selon les agriculteurs, à des tentatives de transfert des 250 oliviers de cette terre agricole à une autre à Oued Tlélat. Un cordon sécuritaire important a été installé par les services de sécurité, relève-t-on sur place, pour éviter tout dérapage de cette situation déjà tendue depuis plusieurs jours. Les dernières informations, font état de la convocation par la wilaya des responsables de plusieurs organismes compétents, notamment, les Services agricoles et les agriculteurs de cette (ZAP) détenteurs de droits de jouissance, alors que le wali en personne a pris en main ce dossier pour trouver une solution définitive. Sur décision de Messaoud Djari , le dossier de cette affaire vient d'être ouvert, afin de mettre fin au phénomène de double bénéfice du logement et d'un bien foncier, où il avait déclaré tout dernièrement que le foncier est une ligne rouge .Par contre il y a ceux qui revendent des logements sociaux pour ne pas citer de nom et qui reconstruisent des villas sur les parcelles qu'ils ont acquises en soumettant des dossiers au comité municipal pour le règlement, conformément à la loi en vigueur.