Une simple virée dans les artères de la ville de Tiaret et au niveau des 41 communes y relevant, fait dévoiler, un grand sentiment d'insouciance à l'adresse de l'emblème national, qui a coûté tant de sacrifices, durant des années de lutte armée. En effet, l'emblème national se trouve dans de mauvaises postures au niveau des frontons de certaines institutions et en dépit des festivités du mois de novembre, symbole de toutes les gloires d'Algérie, certaines administrations, se démarquent des obligations générées par la culture d'Etat. D'autres administrations avancent la qualité du tissu, qui exposé aux conditions climatiques (vent, pluies, et neiges), ne peut tenir et dans plusieurs cas, il fait l'objet de déchirure et en vérité, aucune expertise n'a touché la qualité du tissu, servant à la confection de l'emblème national. Certaines entreprises versant dans la confection du drapeau national, ont récolté des sommes faramineuses et la gestion de ce volet n'a jamais été mise sous la loupe des enquêteurs. Certains observateurs se sont interrogés sur le destin des drapeaux utilisés et déchirés, et dans plusieurs cas, ont fini par rejoindre les dépotoirs sauvages et les poubelles publiques, au lieu de faire objet de réflexion sur des possibilités de recyclage. Dans le même contexte, au niveau de plusieurs communes, des drapeaux se retrouvent jetés sur les trottoirs ou accrochés à des arbres, après les fêtes nationales et religieuses, tout en rappelant que des commissions, de surcroit gérées par des lois, se démarquent de leurs nobles missions à redonner à l'emblème national son vrai blason. D'autres milieux s'interrogent sur la destinée de plusieurs milliards injectés aux collectivités locales et à toutes les institutions pour la protection de l'emblème national, en signalant qu'aucune enquête n'a été ouverte en ce sens. N'est-il pas temps de lancer un concours d'idées pour préserver la qualité de la confection des emblèmes? Pour rappel, un grand emblème de 12 mètres à fonction électrique qui a coûté plus de 500 millions de centimes, est toujours en panne depuis, plus de 15 années. Ce grand drapeau se trouve à 200 mètres du cabinet du wali et malgré ce "Fiasco», aucune enquête n'a été ouverte et l'on se retrouve devant un grand pilon métallique qui relate à tout venant les repères de mauvaise gouvernance, tout en signalant que les services de programmation des projets ainsi que du suivi des programmes, n'ont émis aucun constat sur ce projet douteux et qui a rejoint les calendes grecques.