Au centre de Sidi Bel-Abbès, une vingtaine d'écrivains publics ayant ,depuis belle lurette, élu domicile dans les environs immédiats de l'hôtel de ville, se servant de machine de dactylographie, d'une table avec chaise et parasol, exercent leur vieux métier avec aisance, en répondant aux appels des habitants ne maîtrisant point l'écrit et se trouvant en quête de rédaction de lettres, d'actes divers ou de demandes administratives. Ces professionnels de la communication écrite, représentant des traits d'union entre la société et l'administration locale, déclarent avoir versé dans cette fonction dans les années 80. "Nous avons d'ailleurs acquis notre expérience d'anciens écrivains, à l'exemple de feu Hadj El Mokhtar considéré comme l'un des meilleurs écrivains publics de l'Ouest algérien», dira 'Si Ahmed. '' Etant agréés , et comme nous avons pu, avec le temps, imposer notre utilité et notre place au sein des structures sociales, défiant même les autres moyens de télécommunications ,nous revendiquons aujourd'hui un local de travail ou un espace approprié ,mais aussi et surtout un brin de considération à notre égard, ajoutent d'autres collègues.