A une dizaine de jours du mois sacré de ramadhan, le sempiternel problème de l'inflation des prix est présent, quitte à faire monter la tension à plus d'un titre. En effet, il s'agit de la curieuse hausse du prix de la viande blanche à travers les marchés de la ville de Sidi Bel Abbés. Alors, qu'à peine, une semaine elle était cédée à 260 DA le kg pour atteindre depuis jeudi les 350 DA le kg, une augmentation de 90 DA, cette conduite intolérable, dépourvue de bon sens a crée une colère des ménagères qui disaient elles combien contera le poulet pendant le jeune ? Cette pratique occasionne, un bon coup en porte monnaie des familles aux revenues maigres, notamment les retraités qui perçoivent 11000.00DA, une misère. Même les fonctionnaires qui ont un bon statut professionnel peinent à mener une vie normale, devant un pouvoir d'achat qui ne cesse d'augmenter. C'est vrai, les malheureux citoyens que nous sommes, nous ne pouvons nous permettre de la viande rouge de l'agneau et du bœuf à voir les prix qui s'emballent. Et si ça continue comme ça, nous confient plus d'un citoyen. Même le poulet sera un produit impossible de l'acheter. Des mots lourds en sens. Interrogés certains bouchers argumentent cette montée du prix de la volaille à la cherté des aliments du bétail qui atteignent les prix compris entre 2500DA, et 2600 DA le sac. D'autres justifient que la demande dépasse l'offre, avec la forte demande des rôtisseries. Et avec la saison d'été, le taux de nuptialité est en ascension dans notre pays. Alors, imaginez les festins. De plus, il y a une importante mobilité également des touristes, des immigrés, tout ce beau monde consomme cette viande blanche qui voit son prix s'envoler. Et la spéculation a également une part. Ici à Sidi Bel Abbés, on parle beaucoup de la viande indienne…. Espérons qu'elle sera au rendez-vous avec le mois de ramadhan Karime pour mettre fin à cette maladie d'augmenter à chaque occasion, qui se présente et qui hante le quotidien des ménages.