Depuis plus d'un mois, ‘'tambours et trompettes'' des médias d'Algérie sonnaient l'arrivée d'une viande de l'Inde, au profit des ‘'misérables'' que nous sommes. Nos gouvernants semble t-ils avoir pitié d'une majorité qui ne s'approchaient jamais de la viande pendant onze mois de l'année. Alors à l'occasion du mois sacré celui de la pitié, le mois du Coran, on a enfin autorisé des importateurs à réaliser un bénéfice sur le dos des consommateurs du n'importe quoi, qui sont toujours, nous les dupés. Et, comme si le pays ne disposait point du cheptel, des centaines de milliers de tête de moutons qui sont entre les mains de gens qui ne pensent que réaliser de grands profits, et des bouchers qui ne se contentaient jamais d'une petite Baraka. Ceux qui disposaient d'autorisation de l'élevage du poulet ne sont pas aussi démarqués. Tous attendaient ce mois pour s'enrichir sur le dos des pauvres musulmans..L'Algérie d'aujourd'hui, connaît un genre spécifique de commerçants, d'éleveurs et une loi de finance ‘'Ma terhamch'', comme si tous les Algériens étaient des milliardaires et millionnaires.Nos parents et grands parents, ont vécus l'époque du colonialisme, et vécus aussi l'année dite du bon ‘'Âm el boune'' et c'était pour tous le monde, occupant et occupé. Aucune dérogation selon les statistiques et rapport de cette époque. La différence aujourd'hui, est une minorité qui se permet de tous et du luxe, avec des salaires, pensions, retraites et vie de château et une majorité des ‘' tous venant ‘' qu'en lui importe ‘'Buffalo'' ou je n'ai sais pas quoi congelée, surgelée sans aucun goût et au prix de plus de 500 da le kilogramme. Et tout le monde est content. Mêmes les journalistes drôles d'époque.Bon Ramadhan !