Le phénomène de la mendicité n'est pas propre seulement à Sidi Bel Abbès, mais touche l'ensemble du pays et en l'absence d'une stratégie de lute, contre ce fléau, la paupérisation gagne du terrain et atteint des proportions alarmantes. Les causes de cette catégorie de la société, que la misère a rendue ainsi, sont le chômage, la dégradation du pouvoir d'achat ainsi que d'autres aléas, ces derniers viennent non seulement des quartiers, populeux de la cité, mais notamment des localités environnantes. Ils squattent les trottoirs des artères commerçantes, les postes, les banques, les mosquées, les marchés, les bus…etc…, les anciens Belabésiens nous dirons à vive voix. Les quelques mendiants qui existent venaient à l'heure de la prière, ils se contentaient de la Baraka. Dans ce sillage, les citoyens connaissent les vrais démunis natifs de Sidi Bel Abbès, qui n'ont jamais au grand jamais demandé la charité ou tendu la main « ces gens bien de condition modeste ont des principes et la dignité ». Actuellement le nombre de mendiant qui s'adonnant à ce métier est flagrant. Les rues du Chef lieu de wilaya sont envahies, tôt dans la matinée. Assises à même le sol avec une nuée de bébés font la charité. D'autres exhibent des ordonnances, des radioscopies …chacun entend prétexter n'importe quoi pour arracher quelques pièces de monnaies. Les bel abbasiens ont remarqué, que de nouveaux mendiants ne cessent de débarquer et ne sont guère dans le besoin et beaucoup se sont ramassés une fortune» nous dirons plus d'un. C'est surtout pendant le mois sacré de ramadhan que la mendicité est apparente, mais cette année, explique un habitant de la cité Sidi Yacine, c'est du jamais vu ! A côté de cela, Il y'a les déséquilibrés mentaux qui errent à travers les boulevards, agressent souvent les femmes et les enfants sans défense, la nuit la ville change de décor et les SDF utilisent les cartons pour dormir donnant un aspect laid d'une ville clochardisée.