N'est-il pas vrai que dans sa vie au quotidien le citoyen est confronté à de nombreux problèmes, d'où la nuit son cerveau devient une calculatrice à faire des comptes, cherté de la vie oblige. Il fait la chaine dans les points de vente de l'ONAB, où le poulet congelé en ce mois sacré de ramadhan a eu la côte et il est cédé à 250 DA le Kg. Mais il faut se lever tôt, sinon ce serait peine perdue, il y a aussi la queue dans les annexes des mairies pour retirer les documents officiels, au moment de la paye, les malheureux retraites sont habitués à ces chaines qui n'en finissent pas. Ceci, pour ne citer que ces cas. Ce n'est pas fini, il y a l'autre problème, il s'agit des billets de banque, particulièrement la coupure de 200 DA qui est proposée, par les agents à la caisse, que ce soit à la banque ou dans les bureaux de postes. Ces billets, si on peu les appeler comme ça, car ressemblent à une âme en peine, scotchés de partout, déchirés, dégageant une odeur de moisie, hier dans un bureau, de poste de Sidi Bel Abbés, un jeune venu, pour retirer de l'argent, il y avait plein de billets de 200 DA scotchés, il est parti énervé, il y a de quoi ! En face du guichet, les usagers ne savent pas quoi dire, acceptent malgré eux….ils ont eu marre de faire des réclamations, pour rien du tout, nous disent plusieurs citoyens, c'est vrai, pourquoi la banque centrale ne retire-t-elle pas ces billets de la circulation pour les remplacer par des neufs ? Souvent, ces billets de 200 DA sont refusés par les marchands et par les citoyens dépités, nous lance ces quelques mots, «Pourquoi les pays qui se trouvent sur l'autre rive de la méditerranée disposent de billets neufs qui ressemblent à des cartes postales ?