Cinq années de réclusion criminelle, assorties de 100 millions de centimes au titre des dédommagements ,et 10 million de centimes pour réparations et préjudices morales, tel a été le verdict prononcé par le tribunal criminelle, sous la présidence de M. Maghraoui ARK, assisté de ses deux conseillères Le ministère public représenté par le procureur général, Slamnia Abderrahim, et la secrétariat du greffe assuré par Hattab Laala, lors de son audience d'hier dimanche 3 octobre 2010 a l'encontre des accusés :H.Touati,G.Charef,M.Abdellah et M.k.Ibn Walid pour association de malfaiteurs et vol qualifiés réprimés par les articles 176,177 alinéa et 353 alinéa 3 et 4. Selon l'arrêt de renvoi, les faits de cette affaire se sont déroulés le 04 janvier 2010, lorsque les accusés ont cambriolé deux appartements, situés au niveau de la cité Chemouma Mostaganem aux environs de quatorze heures, et en l'absence des propriétaires. Lors de l'enquête préliminaire, les empreintes ont confondues les individus, ce qui implique qu'ils étaient dans l'obligation de faire des aveux. A la barre, H Touati et G. Charef reconnaissent les faits, et sollicitent l'indigence du tribunal, tout en racontant leur propre sénario, quant aux deux autres accusés, rejettent catégoriquement les faits qui leurs sont reprochés. Si une victime s'est désistée, l'autre s'est constituée partie civile dans la mesure où elle a subie de gros préjudices a savoir : un lot de bijoux, 100 millions de centimes, et des dégâts matériels. En l'occurrence ce divisionnaire auprès de la cour de justice, véritable victime, qui s'apprêtait a verser cette somme (volée) pour l'acquisition d'un logement, vient de tout perdre. Lors d'un remarquable réquisitoire mettant en exergue les aveux des criminels, de l'ensemble des éléments contenus dans le dossier ainsi que l'oralité des débats Slamnia Abderrahim a requis la peine de 20 années de réclusion criminelle. Le collectif de la défense s'est distingué par l'intervention de maître Khelifa Souleimen, plaidant non coupable, a tenté de démolir le réquisitoire du ministère public, mettant en relief l'absence de preuves tanigibles les déclarations de son client, sollicite l'acquittement pur et simple.